En pleine guerre froide, un avocat new-yorkais est chargé de défendre un espion russe arrêté sur le sol américain.
Avec Le pont des espions, Steven Spielberg retrace le parcours exemplaire et véridique d’un homme seul contre tous au beau milieu de la guerre froide. Loin de se perdre dans les méandres géopolitiques de l’époque ou de sombrer dans un ennuyeux didactisme, le cinéaste rend parfaitement accessible sa complexe histoire d’espions, tout en s’attachant au parcours personnel de son avocat qui devient le vecteur émotionnel de son film et lui permet d’illustrer au mieux son propos humaniste. La mise en scène empreinte de classicisme (et parsemée de quelques pointes d’humour) fait ici merveille, ponctuée de séquences parfaitement maîtrisée : une angoissante filature sous la pluie, l’éjection spectaculaire du pilote d’un avion espion…
Pour sa quatrième collaboration avec Spielberg, Tom Hanks joue avec conviction de son image d’acteur sympathique et incarne idéalement cet habile avocat qui, au contact de son client et face aux manigances du pouvoir judiciaire de son pays, se transforme progressivement en homme intègre, obstiné et courageux.
Face à lui, Mark Rylance campe, avec beaucoup de finesse, un espion soviétique fataliste et attachant.
Sombre mais résolument optimiste, Le pont des espions pose des questions essentielles sur le libre arbitre et l’engagement de chacun pour la sauvegarde de la paix dans le monde. Preuve, s’il en était besoin, que Spielberg croit toujours en la force du cinéma pour faire évoluer les mentalités.
Une très belle réalisation et une très belle interprétation par Tom Hanks, néanmoins même si ce film était agréable à regarder, je ne me suis pas sentie transportée…
Merci de ta fidélité sur ce blog. 🙂
Rarement je me suis dit qu’un film était parfait quant à la scénographie, au cadrage, à la lumière, à la direction d’acteur, au montage, … Celui là est dans la short list !
Absolument.
Un Tom Hanks toujours au somment de son art. J’ai beaucoup apprécié le film
Oui, c’est un très bon film et la critique de Marcorèle est fidèle.
Spielberg est bien inspiré de poser des questions au public étasunien. Sait-on jamais, les gens pourraient résoudre quelques question de temps à autre dans ce drôle de pays « démocratique » ou le lanceur d’alerte est un ennemi public numéro un et encourt 30 ans de prison pour avoir révélé la vérité audit public/peuple que l’on voudrait protéger de trop de réflexion !
Je note « didactisme », qui m’a fait l’effet d’un néologisme. Mais non, ça existe bel et bien malgré l’inconfort de ma langue à le prononcer !
Il est fort probable que je le mate un jour.
Bisous à toi et à plus sur nos blogs respectifs!
Nous en reparlerons sur nos blogs respectifs ! ;-D
Tout à fait :).