Un aventurier humain enlevé dans sa jeunesse par des extraterrestres, une redoutable guerrière à la peau verte, un colosse chauve tatoué décidé à se venger, un raton laveur aussi querelleur qu’inventeur et un humanoïde ressemblant à un arbre s’associent pour sauver l’univers d’un des plus grands psychopathes de la galaxie.
C’est pas gagné !
Les Gardiens de la galaxie est un film étonnant à bien des points de vue.
Étonnant parce que la Marvel abandonne l’adaptation sur grand écran des aventures de ses célèbres super-héros pour se lancer dans la production d’un space opera issue d’un comic book peu connu du grand public.
Étonnant parce que les héros sont une bande de frappadingues mal dégrossis sans aucun super pouvoir, sinon leur propre singularité.
Étonnant parce que les producteurs ont donné carte blanche à un réalisateur plutôt habitué aux films qui tâchent : que ce soit dans l’horreur (Horribilis) ou dans la comédie (My movie project).
Des choix audacieux pour une superproduction qui emportent presque instantanément l’adhésion.
Grâce à un ton décalé et légèrement irrévérencieux qui change des produits formatés bombardés sur les écrans chaque été.
Grâce à la mise en scène efficace de James Gunn qui réussit à passer, en une petite trentaine de minutes et sans ennuyer, le cap toujours laborieux de l’exposition de l’action et de la présentation des personnages, tout en rendant crédible l’univers dans lequel ils évoluent.
Grâce au respect que porte le réalisateur à la bande dessinée originale et aux nombreux clins d’œil cinématographiques dont il émaille son film : de la présentation de Star Lord qui lorgne sur celle d’Indiana Jones dans Les aventuriers de l’arche perdue aux multiples affrontements spatiaux qui évoquent ceux de La guerre des étoiles.
Grâce à des effets spéciaux et à une 3D plutôt convaincantes qui font de ces Gardiens de la galaxie le space opera le plus sympathique vu depuis des années
Et enfin, grâce à l’interaction réussie entre ses cinq aventuriers déjantés mais terriblement attachants.
Le couple formé par Groot (l’arbre humanoïde auquel Vin Diesel donne sa voix pour une unique phrase répétée à l’envie sur des tons différents) et Rocket le raton laveur (doublé par Bradley Cooper) est d’ailleurs l’un des points fort du film. Deux personnages qui, bien que créés numériquement, ne manquent ni d’humour, ni d’émotion.
Des qualités qui compensent largement un scénario au déroulement attendu et une, généreuse, propension à la surenchère dans les morceaux de bravoure.
De quoi donner envie de retrouver rapidement cette fine équipe dans de nouvelles aventures à l’autre bout de la galaxie.
en effet vu le thème ce n’était pas gagné ! bon je laisse quand même à d’autres le plaisir de voir ce film….
Totalement d’accord avec ta conclusion, un Space Opera très amusant, et les musiques des années 80 apportent beaucoup au film (plus que je ne le pensais à la base).
Bravo pour cette belle critique.
Merci ! 😉
J’ai accompagné mon fils au cinéma pour voir ce film, hier.
Il a adoré !
Et moi, j’ai passé un bon moment. 🙂
J’ai moyennement aimé ce film, la faute à une overdose de blockbusters je pense. Parce qu’effectivement l’humour est sympa, les persos déjantés, les effets spéciaux très bons… je le reverrai peut-être dans un meilleur état d’esprit !
Tu me diras ! 😉
Oui, quand j’aurai fait une cure de désintox et lavé mon cerveau 😀
Je s’appelle Groot.