Affiche du film Turbo
Pas de quoi baver devant cette histoire d’escargot rêvant de devenir un as des circuits automobiles.
Si l’animation est correcte (une banalité pour ce genre de productions), le récit (pauvre en gags, en rebondissements, en poésie…) fait du sur place et participe surtout à l’abrutissement des gamins à coup de musiques rap et de vrombissement de moteurs.
Une manière comme une autre d’en faire, au pire les futurs fous du volant, au mieux les prochains spectateurs de Fast & Furious 7, 8, 9,10… (Michelle Rodriguez donne d’ailleurs ici de la voix !).
Triste hymne à la gagne et à la vitesse qui ne propose finalement aux enfants qu’un imaginaire au rabais à base de grosses caisses, de tuning et d’émotion factice, le tout emballé dans l’éternelle morale américaine du « Quand on veut, on peut ! ».
Coquille vide maquillée comme une grosse cylindrée, Turbo n’a vraiment rien sous le capot !