Affiche du film Red 2
Un mystérieux « Projet Nightshade », convoité par les services secrets de différents pays occidentaux, oblige Franck Moses et ses anciens collègues de la CIA à reprendre du service.
Après un Red divertissant, cette suite avait de quoi éveiller l’intérêt par la présence, derrière la caméra, du réalisateur de l’hilarant Galaxy Quest. Mais c’était oublier un peu vite que, depuis cette excellente parodie de Star Trek, Dean Parisot n’avait plus fait d’étincelles au cinéma et semblait avoir décidé de couler une retraite paisible comme réalisateur de séries télévisées.
Les aventures bien barrées de ces barbouzes aussi ridés qu’increvables allaient-elles l’aider à redresser la barre et retrouver le chemin des étoiles ?
Peine perdue…
Si les acteurs du premier opus ont quasiment tous répondu présent à l’appel, ils ont l’air de beaucoup moins s’amuser que la première fois. Pire, ils donnent même l’impression d’être venus cachetonner uniquement pour faire du tourisme dans les grandes villes européennes (Paris, Londres, Moscou…) entre deux scènes d’action mollassonnes et quelques gags dispensés, sans conviction, par un John Malkovich qui semble dormir debout.
L’intrigue, guère passionnante, dévoile surtout la lassitude d’un Anthony Hopkins qui se traîne dans un rôle auquel personne ne croit pas et permet d’observer, tout à loisirs, les outrages du botox sur le visage désormais inexpressif de Catherine Zeta-Jones. Et ce ne sont pas les acrobaties martiales de Byung-Hun Lee qui parviennent à redonner du punch à l’ensemble tant elles font déplacées dans cet univers de gros bras où seule l’espièglerie d’Helen Mirren parvient encore à faire mouche.
Cette fois, c’est sûr, Franck Moses et ses compagnons peuvent prendre définitivement leur retraite, personne ne les regrettera…