Affiche du film Die hard 4 : Retour en enfer
Des cyberterroristes détruisent le réseau informatique qui gère les principales infrastructures des USA dans le but de créer un vent de panique dans le pays. Chargé d’escorté un jeune hacker mêlé involontairement à cette attaque, John McClane et ses bonnes vieilles méthodes explosives feront-ils le poids face à un ennemi insaisissable ?
Qui du pruneau ou du mulot va l’emporter ?
Après 12 ans d’absence, le retour de John McClane, héros emblématique des films d’action des années 1980 – 1990, avait tout de la fausse bonne idée et ressemblait à la volonté opportuniste d’un studio de se faire de l’argent facile en misant sur le capital sympathie d’une ancienne franchise à succès.
Contre toute attente, le résultat s’avère à la hauteur des espoirs suscités par le projet.
Si Len Wiseman n’apporte pas de plus value à la série et se contente de reprendre les ingrédients déjà présents dans les premiers films (action survoltée, humour pince-sans-rire et méchants masquant leurs méfaits sous de soi-disant revendications politiques), il le fait avec conviction et un indéniable sens du rythme.
Tout en reprenant l’idée du duo mal assorti initié par John McTiernan dans Die hard 3, le film enchaîne les morceaux de bravoure improbables dans la plus pure tradition Die hard : à l’image de ce combat dans une voiture bloquée dans une cage d’ascenseur.
Mais c’est surtout Bruce Willis qui reste la principale force de la saga. Il est John McClane et endosse à nouveau le rôle qui a fait sa gloire avec une réjouissante énergie. Chauve, toujours aussi cynique et entêté, les scénaristes ont la bonne idée de jouer avec son personnage de flic vieillissant et réfractaire (limite rétrograde…) qu’ils confrontent à une situation qui le dépasse et à des personnes qu’il ne comprend pas.
Ajoutez à cela le retour de sa fille, Lucy, devenue en grandissant aussi têtue que son père et vous obtenez un concentré d’action plutôt jouissif qui, s’il ne révolutionne pas le genre comme Piège de cristal en son temps, assure amplement le spectacle.