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Colt Seavers, cascadeur émérite, s’est retiré du métier après un accident de tournage qui a failli lui coûter la vie. Mais l’appel d’une productrice, et amie de longue date, le convainc de reprendre du service sur le premier long métrage de son ex-compagne avec qui il a coupé les ponts. Entre deux cascades, il est chargé de retrouver la star masculine du film qui a mystérieusement disparu.
Faire adapter L’homme qui tombe à pic (série télévisée avec Lee Majors qui fit les beaux jours de l’émission Dimanche Martin au début des années 80) par David Leitch, ancien cascadeur reconvertit réalisateur, tombait sous le sens. Capable du meilleur (John Wick et Bullet Train) comme du moins bon (Atomic Blonde et Deadpool 2), le cinéaste passe bizarrement à côté de son sujet avec un film où tout tombe à plat.
Des scènes d’action mal fichues à la romance, à laquelle on ne croit absolument pas, rien ne va. À l’image des visages botoxés des deux comédiens principaux (que concurrencent ceux des anciennes vedettes de la série, Lee Majors et Heather Thomas, que l’on aperçoit le temps d’une pathétique scène post générique en forme d’hommage), le film semble totalement figé et les deux heures de film en paraissent quatre.
Pas assez explosif et trop bavard, The Fall Guy déçoit surtout en cherchant à jouer au plus fin avec son public qu’il embrouille inutilement avec une intrigue simplette qui semble générée par une intelligence superficielle.
« Je suis l’homme qui tombe à pic
J’ai ma vie entre mes mains
Et si je prends des risques ce n’est jamais, jamais, en vain. » disait la version française du générique de la série. Tout le contraire de ce film crétin totalement vain.
C’est donc l’homme qui tombe à plat. J’espère pour lui qu’il ne tombe pas de haut.
Un commentaire à tomber par terre. 😉
Tout à fait. Long et bavard. Je n’ai aucun souvenir de cette série (à part la chanson du générique) et cette adaptation ciné ne va pas rester dans ma mémoire. Il y a pourtant une idée intéressante avec le choc des générations au sein de l’industrie du cinéma : cascades à l’ancienne ou doublure numérique ? Tarantino rendait hommage aux cascadeurs avec son ‘Boulevard de la mort’ avec des scènes impressionnantes, mais au prix de longs tunnels dialogués. Ici, il faut se farcir l’acteur de « Barbie » dans un rythme épuisant et répétitif : bla-bla/action, bla-bla/action…
Deux films sur les cascadeurs que je n’aime pas. Je préfère revoir Chantons sous la pluie où ils étaient mieux mis en valeur… 😀
Et moi je tombe des nues devant ces actrices qui finissent par ne plus se ressembler à force de chirurgie esthétique (j’avais déjà eu du mal à reconnaître Emily Blunt dans « Oppenheimer »). Quel dommage, elle avait un visage d’une telle personnalité qui lui donnait beaucoup de force et de charisme…