3 jours max. C’est à peu près le temps qu’a dû mettre Tarek Boudali pour pondre son affligeant scénario, aidé par une IA (Insuffisance Artificielle) qui n’a pas dû se faire trop de nœuds au logiciel pour tenter d’assembler, à la va-comme-je-te-pousse, des parodies de différents films à succès. Taken, Baby Driver, Mission Impossible : Protocole Fantôme, Terminator 2, Les aventuriers de l’arche perdue tout y passe, même Fort Boyard et Les pétasses à Cancún. Une suite inepte et inutile (qui ne s’embête même pas à retrouver l’esprit du premier opus : 30 jours max) dotée d’un humour qui ferait passer les blagues Carambar pour de l’humour de haute volée.
De tous les plans, Tarek Boudali confirme que son jeu est aussi inexpressif que sa mise en scène, digne des plus mauvaises sitcoms. Devant sa caméra, Abu Dhabi et le Mexique ont l’air de décors filmés sur fond vert, voire au fond d’un square ou d’une carrière à ciel ouvert. C’est dire…
Le reste de la distribution se cantonne au minimum syndical, préférant profiter des voyages offerts par la production plutôt que de tenter de nous faire rire. À ce niveau de foutage de gueule, ce n’est plus à de l’humour potache auquel on assiste mais à de l’humour potage pour public liquide.
Si une nouvelle suite est en préparation (prions que non…), espérons qu’elle se limite à une simple bande-annonce. Le titre en est tout trouvé : 3 minutes max !