Le jour où il apprend qu’il n’a plus que 30 jours à vivre, un jeune policier peureux et gaffeur se transforme en un véritable casse-cou, prêt à arrêter un dangereux baron de la drogue pour se faire remarquer de sa collègue de travail dont il est secrètement amoureux.
Réalisateur du poussif Épouse-moi mon pote, Tarek Boudali revient à la réalisation avec cette parodie de films policier dont la première heure brille par son humour balourd et où Marie-Anne Chazel et l’excellent Nicolas Marié, étrangement sous exploités, peinent à nous arracher des sourires. Pourtant, histoire de ne pas faire mentir totalement son titre, le film s’emballe enfin dans les 30 dernières minutes avec une avalanche de gags plus ou moins fins mais qui ont le mérite de faire rire et la participation, à l’arrière d’une camionnette, d’une Chantal Ladesou sens dessus dessous.
Vous l’aurez compris, le dernier film de Tarek Boudali c’est plutôt 30 minutes max.
Ce n’est pas facile de dissuader les gens d’aller voir un film souriant, ces derniers temps. En effet, aller au cinéma est devenu un acte de bravoure, dont nous avons envie de remercier les héros comme Marcorèle, qui tient la boutique pendant que tout le monde reste au chaud devant Netflix même s’il devient hasardeux d’y trouver quelque chose de motivant. Au surplus, nous ne pouvons qu’être conciliant avec un film qui veut nous distraire et même nous faire rire. Convenons que nous ne sommes pas plus drôles par ces temps d’isolement et que nous participons ponctuellement à certaines réunions, même à distance, dans le seul but de nous faire sourire nous-même.
Alors, soyons charitables et donnons à Tarek Boudali un laisser-passer vers nos méninges, surtout s’il vient avec le délicieux Nicolas Marié …
La joie sera un peu forcée mais ce sera de la joie tout de même, à préserver comme les salles de cinéma, comme nous faisions une bonne action, un simple don à une oeuvre d’intérêt public en attendant mieux …
Serrons les dents et les coudes ! Et vive tous les cinoches !
Un peu de laisser-aller dans le respect du bon français, POULAIN ? N’hésitez pas à vous relire ! 🙂
« 30 jours max », un titre qui sonne un peu comme un avis de tolérance maximum face à un délai de confinement, non ?
Au bout de 30 jours, il sera vraiment temps de revoir les potes, de partir loin en week-end sans crainte de se voir stopper par les keufs ou par un virus, et de tomber les masques …
Nous aimerions respirer un peu, après 30 jours max …
En attendant, nous ne pouvons plus aller respirer notre masque en salle obscure devant 30 jours max … Quelle époque ! Vivement que nous en reparlions au passé !
Eh oui… 😦
Je passe ^^