
Un faux monnayeur et sa compagne exploitent l’incrédulité et le talent de Taupin, un dessinateur sans le sou, pour faire des faux billets plus vrais que les vrais. Pincé par la police, le pauvre Taupin est emprisonné à perpétuité tandis que le couple s’enfuit en Espagne. Bien décidé à récupérer sa poule aux œufs d’or, l’escroc organise l’évasion de Taupin et le rapatrie de l’autre côté des Pyrénées caché dans le cercueil d’un corbillard.
Si ce résumé vous a paru long, dites-vous que le film l’est bien plus encore.
Écrit sur un billet de 500 francs, le scénario, qui n’en vaut pas autant, se résume à quelques tentatives d’évasions ratées et à un interminable voyage en corbillard jusqu’en Espagne.
Quant à la comédie, elle s’avère aussi poussive que le jeu daté de Robert Hirsch qui, malgré un humour plutôt physique, ne fait pas vraiment dans le gag léger.
Assommé par le soleil espagnol, Yves Robert peine à emballer un récit où surnagent quelques dialogues bien enlevés de Daniel Boulanger ainsi que les amusantes mais courtes prestations de Jean Yanne et de Jean-Pierre Marielle.
Mais à quelque chose malheur est bon. Cette paresse caractérisée a peut-être fait germer l’idée de son film suivant au réalisateur et donné naissance à l’excellent Alexandre le bienheureux.
Ben tant pis alors, et merci d’être aller dénicher cette presque antiquité pour nous donner votre avis.
Comme quoi, tout ce qui est vieux n’est pas bon …
En effet, Alexandre le bienheureux est très au-dessus …
Mais je n’ai curieusement pas encore lu sa critique sur Cineluctable !
Je passe mon tour ^^