Après 40 ans d’absence, Felice retourne dans sa ville natale : Naples. Il y retrouve sa mère, redécouvre les lieux, les codes de la ville et un passé qui le ronge.

Comme ronge d’ennui cette errance creuse de près de deux heures aux côtés d’un homme sympathique mais franchement buté… ou suicidaire, on ne sait pas trop. Un homme qui n’écoute pas les mises en garde et s’entête à rester en ville, prisonnier de ses souvenirs et de ses remords.
De son côté, le spectateur se demande pourquoi il s’entête à rester dans la salle. Certes, la promenade napolitaine est jolie, mais on a vite fait le tour du sujet, entre deux confessions et trois ridicules souvenirs de jeunesse qui peinent à émouvoir.
Pierfrancesco Favino, si bon dans Le traître, tente bien de donner un peu d’épaisseur à son personnage mais il ne peut rien contre un récit lassant qui se délite mollement jusqu’à un final attendu.
S’il y a nostalgie, c’est uniquement celle de la grande époque du cinéma italien des années 60/70.