En échange de sa liberté, un braqueur de banque est chargé, par un dangereux Gouverneur, d’aller récupérer une jeune femme qui s’est enfuie dans un univers surnaturel appelé le Ghostland. Il a cinq jours pour mener à bien sa mission, faute de quoi sa seyante combinaison en cuir noir lui explosera le corps par morceaux.

Après l’abrutissant Mandy, Nicolas Cage pouvait-il trouver un film plus calamiteux à se mettre sous la dent ?
Pari tenu et haut la main !
Avec Prisoners of the Ghostland, l’acteur prouve que la nullité peut être un puits sans fond, allant même jusqu’à troquer les bolides qu’il aime généralement conduire contre un vélo avec panier de courses.
Pathétique variation sur le thème de New-York 1997 de John Carpenter, le film de Sion Sono mélange, dans un futur aussi proche qu’improbable, cow-boys, samouraïs, geishas, fantômes irradiés et deux acteurs français dans une incompréhensible ânerie fantastique qui finit par partir en couille, au propre comme au figuré.
Difficile de savoir ce que le réalisateur a fumé pendant qu’il tournait, mais on ne veut absolument pas y goûter. Visiblement, ce n’est pas de la bonne et elle reste sur l’estomac.