
Le docteur Strange s’aventure, à ses risques et périls, dans les mondes parallèles du multivers pour venir en aide à une jeune femme pourchassée par la Sorcière rouge.
Alors que nous n’avions plus de nouvelles de Sam Raimi au cinéma depuis l’excellent Le monde fantastique d’Oz, voilà qu’il nous revient avec un nouveau film de super-héros. Un genre qui l’avait révélé au grand public grâce à la première trilogie Spider-Man et où l’on ne pensait pas le revoir de sitôt. Étrange sur le papier, ce curieux équipage associant le magicien mystique et le réalisateur des Evil Dead semble une évidence à l’écran tant Raimi parvient à imposer son style en dépit du cahier des charges inhérent aux films Marvel. Sa mise en scène alerte et son art du découpage, très bande dessinée, nous entraîne dans un tourbillon visuel où se conjuguent morceau de bravoure, humour et nombreux clins d’œil à sa propre filmographie, dont le passage éclair de Bruce Campbell se donnant une bonne correction comme dans Evil Dead 2.
Pourtant, même si le cinéaste parvient à faire illusion à de nombreux moments (comme dans cette scène où le Docteur Strange affronte son double négatif à coups de notes de musique et de portées musicales) les enjeux du récit, centrés sur la frustration de la Sorcière rouge de ne pas avoir d’enfant, semblent bien dérisoires.
Vous l’aurez compris, pour son grand retour à la réalisation, le tour de magie de Sam Raimi ne convainc qu’à demi. Tant pis.
J’observe que nous convergeons vers la même conclusion : un Raimi qui s’agite avec brio dans un scénario qui lui échappe. Reste la jubilation de voir un cinéaste qui s’éclate avec ces monstres sortis de leurs cases.
Décidément, ça ne m’intéresse pas du tout, ce genre de film !
Alors si les personnes plus ouvertes que moi le critiquent négativement, je me sens encore moins coupable de ne pas m’y intéresser !
Pourquoi irais je au cinéma voir ça alors que je dors bien mieux dans mon lit ?
Veinard, tu as un bon matelas… 😉
Je le verrai par curiosité mais je suis pas très Marvel ^^