
À la veille de la première guerre mondiale, un noble anglais monte une organisation secrète destinée à contrecarrer les plans machiavéliques d’une confrérie internationale du crime.
Délaissant les délirantes aventures de Eggsy et Harry Hart qui avaient pris du plomb dans l’aile avec le décevant Kingsman : Le cercle d’or, Matthew Vaughn nous revient avec ce King’s Man : Première mission qui entend nous conter par le menu la création du fameux service de renseignement anglais Kingsman.
Moins débridée que les précédents opus, cette ébouriffante fresque d’espionnage mêle, avec une habileté certaine, grande et petite Histoire sans trop chercher à s’embarrasser de vraisemblance. Si le cinéaste a enfin levé le pied sur la violence complaisante qui parasitait ses deux premiers films, il n’a rien perdu de son inventivité ni de sa maestria lorsqu’il s’agit de filmer des bagarres réglées au millimètre, qu’elles soient humoristiques (comme ce virevoltant affrontement avec un Raspoutine loufoque interprété par un savoureux Rhys Ifans) ou quasi fantastiques lors de ce combat nocturne situé dans un no man’s land entre tranchées anglaises et allemandes.
En dépit de quelques longueurs et d’un récit parfois artificiel à trop vouloir mêler moments dramatiques et passages absurdes, l’intrigue ménage assez de coups de théâtre et de rebondissements pour relancer chaque fois l’intérêt. L’ensemble du casting, porté par les élégantes performances de Ralph Fiennes, Gemma Arterton, Harris Dickinson et Djimon Hounsou, est à la hauteur de cet ambitieux retour aux origines dont on espère vraiment une suite, ne serait-ce que pour voir ce que va devenir le personnage secondaire incarné par Aaron Taylor-Johnson (Kick Ass) face aux deux futurs adversaires présentés pendant le générique de fin. Première mission réussie.
Tu me donnerais presque envie. Mais je n’avais tellement pas aimé le premier, et la bande-annonce de celui-ci m’a tellement effrayé, que je me contenterai d’une simple intention.
J’avais été déçu par le premier, en dépit de ses qualités, et encore plus par le second. Celui-ci est, selon moi, le meilleur des trois. 😉
Et bien, je suis évidemment d’accord sur le deuxième : il était médiocre.
Mais j’avais assez apprécié le premier, bien porté par Colin Firth.
Pas de Colin Firth dans le troisième ! Ca va être difficile de me motiver, sans compter que je n’aime pas les pop-corns … ni autre chose à grignoter au ciné, d’ailleurs.
Il y a Ralph Fiennes, tout de même. 😉
Raspoutine, acrobate combattant ! Décidément, le cinéma est bien inventif pour cet intrigant guérisseur dont la mémoire va à volo, mais dont on n’avait pas encore venté les talents de monte en l’air sauf dans les jupons de Saint Petersburg …
Pas vu les précédents ^^
Tu peux le regarder sans avoir vu les deux autres. 😉