
Une clef de décryptage capable d’infiltrer n’importe quel système sécurisé de la planète a été volée. Cinq agentes de différents pays vont devoir oublier leurs différends et unir leurs forces pour tenter de remettre la main sur cette arme redoutable.
C’est à un bien artificiel United Colors of Bellespionnes que nous convie Simon Kinberg dans ce calque au féminin des films d’espionnage autrefois dévolus aux hommes. Si 355 fait parfois sourire par l’inversion systématique des situations (l’homme reste à la maison faire la cuisine pendant que madame fait tout péter), il exaspère aussi par le nombre de ses invraisemblances.
Seules différences avec ces messieurs, ces dames ont plus d’états d’âme (elles mettent 355 secondes de plus avant de tirer…), des contraintes familiales à gérer (pauvre Penelope Cruz a qui échoit le rôle de la bécasse de service sexy…) et des tenues affriolantes qu’elles dénichent en toutes circonstances. Sous la direction de Mace (Jessica Chastain), la meneuse naturelle du groupe puisqu’elle est américaine, les cinq femmes en remontrent aux hommes (mention spéciale à Diane Kruger) dans des scènes d’action plutôt bien rythmées même si elles sont le plus souvent gâchées par un montage épileptique.
Alors même si elles ne se déBondent pas face à une conclusion qui cherche à faire preuve d’une certaine lucidité – les cinq belles savent que leur combat pour le bien demeurera anonyme – ces espionnes s’avèrent interchangeables, comme les actrices qui les incarnent. Dommage.
On m’a parlé d’un nanar abyssal. Cela semble se confirmer.
Abyssal, sans doute pas. Un film pour dimanche soir avec deux neurones de temps de cerveau disponible. 😉
Ouahh ! Je viens de me farcir la bande annonce ! Ca fait vraiment mal au cerveau !
Peut-être les producteurs pourraient-ils proposer ce film en salles de réanimation étasuniennes ?
Et cette musique de daube incessante avec ce son de tube en plastique modifié !
Ce rythme constant et trop rapide de paroles ou plutôt bavardage vide !
Ne manque que les gros pétards et les cascades ! Ah non, il suffit d’attendre deux secondes ; il y a aussi ça dans le paquet !
J’aimerais savoir à quel pays sont attribuées chacune des 5 super-gonzesses chargées de sauver le monde … Mais je n’irai pas verser mon écho simplement pour le savoir !
On a compris que l’étasunienne est la chef, vu qu’elle n’a appris que ça à l’école, comme tous les élèves. Les autres n’ont pas appris dans leur école qu’il fallait suivre, mais comme c’est l’étasunienne qui a le pognon et qui se met devant …
La chinoise, laisse peu de doutes, il faut faire simple et reconnaissable, même si on se demande où les scénaristes ont vu que la Chine allait s’allier avec les ricains pour sauver le monde au bénéfice des ricains … Mais il faut viser l’exploitation internationale du film …
Penelope Cruz est-elle la colombienne, par analogie de base : hispanophone = Amérique latine ? Et là aussi, on peut s’interroger sur le sens de mettre en valeur un pays (splendide au demeurant et dont les habitants sont parmi les plus charmants du monde …) dont l’image s’accroche surtout au pouvoir bien de droite, comme dit l’euphémisme, mais indéfectiblement soutenu par les gentils ricains allergiques au discours d’intérêt public présumé communiste, … Bref, un allié docile …
Les Britanniques, ce n’est pas une surprise, pour brosser les WASPs dans le sens du poil,
Les Allemands, vu depuis L.A., ce sont les Européens, dorénavant. Ben-oui, c’est plus simple que de retenir le nom d’une trentaine de pays et de capitales !…
Cela dit, il faut reconnaître le mérite pédagogique du film, puisque la bande annonce nous révèle que désormais, une scène s’ouvrant sur la ligne d’horizon parisienne, dont émerge nécessairement la Tour Eiffel, doit forcément indiquer : « Paris, France » … On aura au moins appris une chose !
Quelle verve. Merci M. Gudule. 😀
Non, n’allez pas verser votre écho, Gudule, vous risquez la chute !
De mon côté, c’est plutôt mon écot que je n’irai pas verser ! 🙂
Et pour répondre à vos interrogations, apprenez que le film est étasuno-chinois, ce qui explique l’alliance contre-nature entre USA et PRC.
Pour ce qui est des actrices,
Vous avez bon pour la sublime colombienne, forcément mère de famille et psychologue …
Lupita Nyong’o porte les couleurs britanniques, même si la kenyane est aussi mexicaine …
Diane Kruger, l’allemande est en réalité franco-allemande dans le film (faut tout de même pas prendre le risque de se priver de 67 millions de spectateurs sourcilleux !), ce qui est la moindre des choses pour l’actrice internationale …
Fan Bingbing est la chinoise dans la vie comme à l’écran …
Bref, dommage qu’il y ait si peu de monde à ambitionner de produire de la bonne qualité alors qu’on a mis les ingrédients de premier choix pour ratisser large …
Bonjour, j’avoue que j’ai passé un bon moment en voyant ce film. Cela vaut largement certains films d’action avec des garçons. Et puis dans ce film, les femmes sont jolies et savent se battre. Diane Kruger et Fan Bingbing sont sublimes. Bonne journée.
Je passe mon tour ^^