Un jeune garçon capable de faire des sorties astrales pendant son sommeil tombe subitement dans le coma. Dans le même temps, nombre de phénomènes surnaturels se produisent dans la maison où il a récemment emménagé avec sa famille. Face à l’impuissance de la médecine et de la science, les parents décident de faire appel à un médium pour comprendre de quoi il retourne.

Pas de doute, James Wan a vu Poltergeist (dont il s’inspire beaucoup) et connaît bien les codes de la peur au cinéma ainsi que les pièces obligées d’une maison hantée : pas de cave ici, mais un grenier. La première partie d’Insidious joue donc assez finement avec les conventions du genre pour permettre au spectateur de frissonner sans trop sursauter. Dommage que les bonnes résolutions se dissolvent, insidieusement, dans de gros effets convenus mille fois vus que ne parviennent pas à contrebalancer quelques scènes drôlatiques, via un couple d’enquêteurs du paranormal. Un humour que, pour le coup, le réalisateur ne semble pas vraiment maîtriser.

Tout le monde n’a pas les qualités de la sublime Rose Byrne qui fait une nouvelle prestation remarquée, aussi à l’aise dans la peur que dans la comédie. Elle est la rose d’un film aux épines horrifiques trop vite émoussées.