
Un jeune garçon capable de faire des sorties astrales pendant son sommeil tombe subitement dans le coma. Dans le même temps, nombre de phénomènes surnaturels se produisent dans la maison où il a récemment emménagé avec sa famille. Face à l’impuissance de la médecine et de la science, les parents décident de faire appel à un médium pour comprendre de quoi il retourne.
Pas de doute, James Wan a vu Poltergeist (dont il s’inspire beaucoup) et connaît bien les codes de la peur au cinéma ainsi que les pièces obligées d’une maison hantée : pas de cave ici, mais un grenier. La première partie d’Insidious joue donc assez finement avec les conventions du genre pour permettre au spectateur de frissonner sans trop sursauter. Dommage que les bonnes résolutions se dissolvent, insidieusement, dans de gros effets convenus mille fois vus que ne parviennent pas à contrebalancer quelques scènes drôlatiques, via un couple d’enquêteurs du paranormal. Un humour que, pour le coup, le réalisateur ne semble pas vraiment maîtriser.

Tout le monde n’a pas les qualités de la sublime Rose Byrne qui fait une nouvelle prestation remarquée, aussi à l’aise dans la peur que dans la comédie. Elle est la rose d’un film aux épines horrifiques trop vite émoussées.
Vu au ciné, il y a très longtemps et même avis : une mécanique très basique dont je ne nie pas l’efficacité néanmoins. Mais pas grand chose d’autre.
Bouh !!!
Oh-la-la, j’ai eu peur !
Musique peinard, papote entre gens normaux inoffensifs, et soudain :
Bouhhh !! Pan !! Grosse musique métallique !
Oh-la-la, j’ai eu peur !
Musique peinard, papote entre gens normaux inoffensifs, mais on s’attend à ce que soudain … et celà arrive forcément :
Bouhhh !! Pan !! Grosse musique métallique !
Ca aurait beau être bien fait, j’avoue que ça ne m’a jamais intéressé d’aller me faire peur dans une salle obscure avec d’autres personnes. Pas plus que le train fantôme ou je ne sais quelle système classique à effrayer.
Donc je ne verrai sans doute jamais ce film, malgré ses qualités, et dont j’ai déjà oublié le titre.
Le beau petit gars hanté, la belle petite fille hantée, la poupée hantée, le petit chien mignon hanté, … Tous les supports mignons vont finir par avoir été hantés. Il va falloir renouveler le stock d’idée, non ?
A quand la poubelle hantée, le toboggan hanté, la tortue hantée, la chaise hantée, le couteau électrique hanté (c’est pas déjà fait, ça ?), la boite aux lettres hantée (ça aussi, c’est déjà fait, je crois …), le poisson rouge hanté, le doudou hanté, la pendule de la grand-mère hantée, l’oreiller hanté, le slip hanté, la cuvette des toilettes hantée, le bitume de la rue hanté, les glands d’automne hantés, les animaux du zoo hantés (déjà vu ?), le feu rouge hanté, la porte hantée … ?
Je suis sûr que les scénaristes cherchent de cette manière avant de revenir à un truc déjà fait, vu qu’il faut attirer le quidam sans trop le surprendre sinon on risque de le perdre … Il veut des frissons à pas cher, alors, il faut lui en donner, quitte à resservir la même soupe, inlassablement …
La passoire à nouilles hantée, ça n’a jamais été fait, ça, je suis sûr ! Allez, Hollywood, prenez et mangez en tous ! C’est cadeau ! Avec un peu de sauce tomate et de grand bousin musical, ça devrait le faire !
En verve, Gudule. 😀
J’ai vu le film « Affamés » avec Keri Russell au cinéma récemment 🙂
C’est un film d’horreur que j’ai trouvé sympa 🙂