
Après avoir survécu à l’attaque de leur ferme, Evelyn Abbott et ses trois enfants partent chercher de l’aide à l’extérieur de leur propriété, en espérant que les créatures qui déciment l’humanité fassent la sourde oreille devant leur périlleux périple.
Pas grand-chose à dire sur cette suite qui aura, quoiqu’il arrive, l’oreille de ses fans et cassera celles de ceux qui n’ont rien entendu aux inepties du premier Sans un bruit. On y retrouve la même mère courage et ses agaçants gamins qui enchaînent les bourdes, insensibles aux conseils de prudence qui semblent leur rentrer par une oreille pour aussitôt ressortir par l’autre. Les personnes qu’ils croisent doivent même se sacrifier pour aller récupérer la prodigieuse progéniture partie jouer les héros, comme l’apprendra à ses dépens l’ami de la famille qui a accepté, contre son gré, de les accueillir. Pauvre Cillian Murphy dont le jeu se résume à des yeux bleus perdus entre une barbe hirsute et une casquette crasseuse.
Comme dans le premier film, les invraisemblances sont légions et on se dit que la mère Abbott a bien de la chance d’avoir un bébé aussi sage qui se nourrit (ou qu’elle drogue) exclusivement à l’oxygène.
Moins silencieux que le précédent, Sans un bruit 2 est même plutôt bavard mais parle, le plus souvent, pour ne rien dire. Tandis que le metteur en scène continue de nous perforer les tympans à coups d’effets sonores pour tenter de nous faire peur. Peine perdue.
Suite inutile dotée d’une fin consternante qui permettra aux inconditionnels de dormir sur leurs deux oreilles en attendant la prévisible conclusion sous forme de trilogie, Sans un bruit 2 devrait aussi ravir les fétichistes amateurs de pieds sales dont les gros plans abondent. Heureusement que le film n’est pas en Odorama…
Bonsoir Marcorèle, je te trouve dur sur les deux films qui m’ont bien fait peur. Et puis Emily Blunt avec ses cheveux défaits et ses pieds sales (mais bandé pour l’un) est toujours aussi bien. Bonne soirée.
Merci pour le commentaire Dasola. 😉
Dommage, j’avais beaucoup aimé le premier.