Alors qu’ils s’apprêtent à devenir père et grand-père, Martin Riggs et Roger Murtaugh affrontent des triades chinoises dans une sombre histoire de trafics de clandestins. Mais les deux amis ne sont-ils pas trop vieux pour toutes ces conneries ?
Dernier opus d’une saga à succès, Richard Donner clôt honorablement la série des Armes fatales par un film dans la droite ligne des précédents (même si Riggs a cessé de fumer et n’arbore plus sa fameuse coupe mulet). Un mélange de bonne humeur, de scènes d’action explosives et de liens familiaux, au sens le plus large du thème, dont les Fast & Furious ont cherché depuis à dupliquer la recette dans des tentatives trop mécaniques pour être honnêtes. Un cocktail que le cinéaste teinte cette fois d’une forme de nostalgie autour du temps qui passe et de la jeunesse enfuie. Thématique à laquelle contribuent joyeusement ses deux acteurs principaux qui n’hésitent pas à jouer de leur âge. Murtaugh, essoufflé, se lance dans une course poursuite en achetant un vélo tandis que Riggs, qui s’en prend plein la tête, n’est plus aussi fatal qu’autrefois.
Fidèle à tous ses comédiens depuis 11 ans, Richard Donner leur offre un dernier tour de piste et remet à l’honneur les facéties de l’impayable Joe (Ok, ok !) Pesci dont le personnage était un peu trop mis en retrait dans L’arme fatale 3. Son hilarante prestation parvient à faire oublier que le nouveau membre de la famille, l’horripilant et vraiment pas drôle Chris Rock, n’est pas au diapason du reste de l’équipe.
Qu’importe, en dépit de ses faiblesses, cet adieu aux Armes se conclut de la manière la plus idéale qui soit : des sourires sur une belle photo de famille.
Faut vraiment que je me mette à cette saga ^^