FIRST LOVE, LE DERNIER YAKUZA de Takashi Miike (2020)

Une jeune femme en détresse croise la route d’un jeune boxeur qui n’a plus rien à perdre.
Le temps d’une nuit, ils vont s’entraider pour tenter d’échapper à un affrontement sanglant entre yakuzas, triades chinoises et un policier corrompu.
Cinéaste très prolifique, Takashi Miike est capable du meilleur comme du pire. Après le lassant et très saignant Blade of the Immortal, c’est avec une certaine appréhension que son nouveau film était attendu. Si First Love, le dernier yakuza ne révolutionne ni le polar ni le film romantique, cet « à la manière de » lorgnant sur le cinéma de Tarantino offre son lot de personnages tarés, de dialogues décalés et de situations bien barrées qui prêtent heureusement plus à sourire qu’à frémir. Un film que le cinéaste mène pied au plancher (en usant même du dessin animé) jusqu’à son règlement de comptes final dans un grand magasin. Un spectacle excessif mais drôle pour amateurs de premier amour vache.