Affiche du film Maman, j'ai encore raté l'avion
La famille McCallister va passer les fêtes de Noël en Floride. S’ils n’oublient pas leur fils Kevin à la maison comme l’année précédente, ils trouvent le moyen de le semer à l’aéroport. Perdu, le blondinet embarque par erreur sur un vol à destination de New-York où il va tomber sur deux anciennes connaissances…
Maman, j’ai encore essayé de me faire de l’argent avec les idées de l’opus précédent. Le scénariste, John Hughes, a beau tenter de surprendre le spectateur en dépaysant l’action et en détournant certains des codes utilisés dans le premier film, cette suite s’avère aussi inutile que l’apparition de Donald Trump dans le hall du palace dans lequel s’installe Kevin. Même s’il est amusant de remarquer que Chris Columbus et John Williams posent des bases dont ils se resserviront pour créer l’atmosphère d’Harry Potter. Pour le reste, il faut bien reconnaître que cette suite tire en longueur et retarde artificiellement le fameux jeu de massacre aux allures de dessin animé qui oppose Kevin à ses deux ennemis jurés : Harry et Marvin. Car c’est bien grâce aux interprétations délirantes de Joe Pesci et surtout de Daniel Stern (parfait tandem) que ce film n’est pas complètement oubliable. Un temps de présence hélas réduit à une quarantaine de minutes laissant un boulevard à la guimauve et aux bons sentiments (avec la clocharde aux pigeons) ainsi qu’aux sourires exaspérants de Tim Curry dans le rôle du concierge obséquieux du palace. Quant à Macaulay Culkin, en dépit de sa goule d’ange, il montre les limites de ses talents de comédien laissant augurer le Maman, j’ai raté ma carrière ! qui allait suivre.