Alors qu’un ouragan s’abat sur la Floride et que les villes désertées de leur population sont menacées d’inondation, une jeune femme tente de venir en aide à son père blessé. Coincés dans le vide sanitaire de leur ancienne maison qui se remplit d’eau, ils doivent faire face à de dangereux occupants venus s’y réfugier.
Après les piranhas, Alexandre Aja (qui cherche visiblement à se faire les crocs à Hollywood) tente cette fois de nous surprendre avec une attaque d’alligators en lieu clos. Si le cinéaste exploite parfaitement chaque recoin de son sous-sol et sait parfaitement faire monter la tension en même temps que les eaux, il a aussi une indéniable propension à enfiler les clichés qui donnent à son film un goût de « déjà-bu ». Du clébard mignon aux conflits familiaux forcément résolus entre deux catastrophes. Sans oublier les méchants pilleurs forcément punis de leur témérité car, comme chacun sait, « God Bless America ». Mais le cas le plus intéressant ici est celui du garrot. Avez-vous remarqué que, dans nombre de films américains, dès qu’un type saigne du bras, de la jambe ou se fait arracher un membre : Hop, un garrot et tout de suite ça repart illico. Un poncif dont use et abuse le réalisateur, notamment pour garder en vie le pauvre papa qui, petit à petit, part en morceaux.
Aja devrait songer à quitter sa zone de confort dans la pataugeoire des horreurs s’il veut pouvoir nager un jour dans le grand bain Hollywoodien.
ouais, bof !
Dommage pour Sam Raimi, on l’a connu meilleur….
Non non erreur, j’avais lu Sam Raimi par erreur… Bon, c’est un film moyen une sorte de sous « Instinct de survie », qui était très bon
Le crawl (« ramper » en anglais) est le type de nage en surface le plus rapide1. Il est généralement utilisé lors des compétitions de nage libre pour cette raison. C’est l’un des deux styles de nage asymétrique avec le dos.
Voilà la définition très plate, du crawl par WIKIPEDIA …
Quand un film sort avec un nom commun comme titre, si vous voulez connaître le retentissement de ce film et donc son intérêt tous publics confondus, il suffit de le rédiger dans Google pour voir combien de réponses il faut parcourir pour arriver à une définition du mot ou du moins à son emploi en tant que nom commun …
Pour crawl, la définition de WIKIPEDIA arrive en 4ème réponse, ce qui n’est vraiment pas très loin du départ pour un film récent.
Autrement dit, CRAWL n’a pas l’air de beaucoup faire parler de lui, même chez les amateurs de films à sensation … Ca donne une idée de son intérêt …
Reconnaissons que la règle devrait sans doute être peaufinée pour ne pas tenir compte que de la première réponse suivant le nom commun. Ici, par exemple, nous pouvons constater que le film occupe toutes les réponses jusqu’à la troisième page à part la définition de Wikipédia qui a les faveurs de Google …
Bref tout cela n’est pas très précis. C’est même du sale boulot. Mais pourquoi s’élever au-dessus d’un film sans intérêt. Même sa bande annonce ne veut pas passer sur Cinéluctable, c’est dire si les esprits du numérique lui font obstacle !
Mais si, ça marche la bande annonce, POULAIN !
C’est peut-être votre vieux computer qui plante, comme on disait de votre temps !
Cela dit, la bande annonce n’arrange rien ! Quels bavards, ces amerloques, toujours à bavasser en cirant au lieu de courir quand le danger imminent menace !
Pour ceux qui prendront le risque d’aller voir ça au cinéma, il faudra prévoir en plus du masque, des bouchons d’oreilles ! (lire « Boules Quiès », POULAIN !) …
Mais pour éviter de voir ça, le mieux, c’est toujours d’aller voir autre chose ? Même si nous attentions tous impatiemment de voir si les images d’un méchant crocodile ondulant entre la machine à laver et le casier à bouteille correspondaient bien à l’idée qu’on s’en était faite en rêve après un repas trop lourd …
😀 Bravo. Belle répartie. 😉
Pas vu ^^