Trois nuits, trois époques – à rebours – de la vie d’un policier.
Face à la nuit a beau jouer avec trois genres (la science-fiction, le polar et le drame) et se donner un style visuel aussi nocturne qu’enfumé, lorgnant sur le 2046 de Wong Kar-wai, il ne parvient guère à passionner. La faute à un récit conceptuel à la narration inversée et à des personnages sans consistances dont les drames existentiels peinent à émouvoir. Dommage, car lorsque le réalisateur parvient enfin à donner un peu d’épaisseur à son héros, lors d’une confrontation avec sa mère dans la troisième et dernière partie du film, il est déjà trop tard : le spectateur s’est endormi sur son fauteuil, seul, Face à l’ennui.
En tous cas, la bande annonce est bien proportionnée. C’est propre, comme boulot, pas tonitruant, même s’il fait beaucoup nuit.
Que fait Wi-ding Ho dans la journée ? Il filme sous un pseudo ?
Dans le doute, je fais néanmoins confiance à Marcorèle !
Ordinairement, je ne suis pas très fan des récits antéchronologiques. A croire que ça me fatigue de remonter le temps avec des éléments déjà connus dans le futur : j’ai toujours peur de me mélanger les pinceaux …
Mais j’avoue que je suis tenté par FACE A LA NUIT.
Ca y’est ! Gudule souffre d’un dédoublement de personnalité ! J’en étais sûr !
Les images ont de l’allure mais tu n’es pas le seul à être déçu par le résultat d’ensemble. Dommage.
Je passe ^^