Expert en réparation de bicyclettes, Raoul Taburin cache à ses proches et à tout son village un inavouable secret. Il ne sait pas faire de vélo.
Le pari était risqué de transposer les dessins d’une BD de Sempé au cinéma. Comment trouver le ton juste pour retranscrire en images mouvantes son art de capter l’instant afin de saisir les petits riens qui font le sel de la vie ? Pierre Godeau n’a visiblement pas trouvé le mode d’emploi avec son adaptation qui se traîne à la manière d’un coureur qui tenterait une échappée les mains constamment serrées sur les freins. Alors oui, le petit village provençal où se déroule le récit est bien joli et le trio d’acteurs ne manque pas de charme, mais cela suffit-il à faire un film ? Le résultat aussi gentillet que longuet, faute d’avoir quelque chose de consistant à raconter, prouve que non. Si dans cette histoire les vélos se font appeler des Taburins, ce n’est pas cette fois que les films vont se faire appeler des Godeaux.
Sympathique mais laborieux…
Bien résumé. 😉
J’avoue que je ne connais pas la BD.
Le film a l’air gentil, intimiste, à la manière des adaptations des livres de Pagnol par Yves Robert … Mais si ça n’atteint pas ce niveau, nous aurons forcément l’impression d’un café sans saveur. A garder pour Noël et son esprit bon enfant, peut-être …
Avec une bonne grippe, ou même un gros rhume, voir un virus plus récent qui nous coincerait au lit, ça peut passer, non ?
Éventuellement… 😉
Jamais entendu parler ^^
Ça ne m’étonne pas… 😉