Salam vit à Jérusalem. Il est Palestinien et stagiaire sur le tournage de la série arabe à succès « Tel Aviv on Fire ! » Tous les matins, il traverse le même point de contrôle pour aller travailler à Ramallah. Un jour, Salam se fait arrêter par un officier israélien dont la femme est fan de la série. Pour s’en sortir, il prétend en être le scénariste…
C’est tout en finesse que Sameh Zoabi aborde le conflit israélo-palestinien par le biais de l’humour et de la création. Car tout en décrivant les situations tendues aux points de contrôle, les abus de pouvoir et le mur séparant Palestiniens et Israéliens, Tel Aviv on Fire se veut aussi une réflexion sur la naissance d’un écrivain et sur l’influence que peut avoir sur ses textes un contexte politique donné. Pourtant, loin de voir la chose de façon négative, le réalisateur tente d’apporter un message d’espoir, émettant l’idée qu’il est possible de rétablir la communication entre deux peuples qui s’opposent grâce à la culture, fût-elle une sitcom. Un programme fédérateur dans lequel l’apprenti scénariste reprend, dans ses dialogues, les mots entendus autour de lui. Faisant dire par les uns des paroles prononcées, dans la réalité, par les autres.
Les acteurs, tous excellents, portent avec conviction cette sympathique satire dont la résolution finale, hélas pas très crédible, cède un peu à la facilité.
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La bande annonce ne se lance pas …
Tout est toujours compliqué avec Israël, entre Israël et ses voisins, en Israël entre ses deux peuples, en ce qui concerne l’histoire d’Israël …
Les juifs sont aussi attachants qu’irritants quand leur majorité fait tout son possible pour que rien n’avance sur le chemin de la paix, en Israël.
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Rien ne marche à part le business, les magouilles des dirigeants faussement vertueux et l’armée ! Rien ne marche ! Même pas la bande annonce …
Moi, je l’ai vue, la bande annonce, hors de Cinéluctable (c’est bien la première fois que le lien ne marche pas ici, alors merci pour toute les autres fois, Marcorèle qui nous mâche le boulot toute l’année depuis dix ans !).
En effet, ça a l’air truculent, ce film ! Caustique à souhait !
J’ai du mal a envisager que les palestiniens gardent beaucoup le sens de l’humour face à leur situation, mais il faut croire que c’est encore leur principale échappatoire …
Je me le note au cas où 😉