Affiche du film Tel Aviv On Fire
Salam vit à Jérusalem. Il est Palestinien et stagiaire sur le tournage de la série arabe à succès « Tel Aviv on Fire ! » Tous les matins, il traverse le même point de contrôle pour aller travailler à Ramallah. Un jour, Salam se fait arrêter par un officier israélien dont la femme est fan de la série. Pour s’en sortir, il prétend en être le scénariste…
C’est tout en finesse que Sameh Zoabi aborde le conflit israélo-palestinien par le biais de l’humour et de la création. Car tout en décrivant les situations tendues aux points de contrôle, les abus de pouvoir et le mur séparant Palestiniens et Israéliens, Tel Aviv on Fire se veut aussi une réflexion sur la naissance d’un écrivain et sur l’influence que peut avoir sur ses textes un contexte politique donné. Pourtant, loin de voir la chose de façon négative, le réalisateur tente d’apporter un message d’espoir, émettant l’idée qu’il est possible de rétablir la communication entre deux peuples qui s’opposent grâce à la culture, fût-elle une sitcom. Un programme fédérateur dans lequel l’apprenti scénariste reprend, dans ses dialogues, les mots entendus autour de lui. Faisant dire par les uns des paroles prononcées, dans la réalité, par les autres.
Les acteurs, tous excellents, portent avec conviction cette sympathique satire dont la résolution finale, hélas pas très crédible, cède un peu à la facilité.