Affiche du film Speed
Un jeune officier d’une unité d’intervention de la police de Los Angeles doit affronter un spécialiste des explosifs qui menace de faire sauter une bombe cachée dans un autobus s’il n’obtient pas une rançon. Le problème, c’est que le véhicule ne doit pas ralentir sa course, sous peine d’exploser.
Speed, un titre qui n’a rien de mensonger tant l’action est omniprésente dans ce film mené tambour battant par un Jan de Bont qui débutait à la réalisation. Les rebondissements spectaculaires qui s’enchaînent avec fluidité et le charme de Keanu Reeves font oublier sans peine le caractère hautement improbable de ces péripéties qui ne se cantonnent pas à suivre la course folle d’un bus en perdition. Ascenseur, voitures, maison, avion, rames de métro s’envoient aussi en l’air faisant, peut-être, regretter aux autorités de ne pas avoir payé la somme demandée par le psychopathe. Après Demolition Man, Sandra Bullock confirme son statut de star pétillante et Dennis Hopper est parfait en ancien flic vindicatif. Seul Jeff Daniels ne semble pas vraiment à son aise au milieu de ces aventures survitaminées. Parfait exemple du savoir faire hollywoodien dans le domaine du film d’action, Speed allait permettre au réalisateur d’aller faire Twister tout ce qui bouge avant de faire échouer sa carrière sur un oubliable Speed 2. Comme quoi, il est parfois préférable de rester pied au plancher plutôt que de repasser la seconde…