Affiche du film Godzilla roi des monstres
Travaillant pour la mystérieuse organisation Monarch chargée de surveiller l’émergence de monstres titanesques sur toute la surface du globe, le Docteur Emma Russell a également perdu un fils lors du réveil de Godzilla. Pourtant, elle n’hésite pas à faire assassiner tous ses collaborateurs par un groupe de mercenaires qui désire réveiller, grâce à la machine qu’elle a inventée, tous les titans encore endormis. Des monstres hautement radioactifs qui redonnent, soi-disant après leur passage, naissance à la nature que l’homme est en passe de détruire…
Par égard pour votre intelligence, mieux vaut arrêter là le résumé de ce scénario dont la bêtise crasse n’a d’égale que la mocheté de ces énormes titans animés sans grâce ni poésie, à grands coups d’effets spéciaux, au milieu d’explosions qui donnent à l’image un rendu proche de la bouillie.
Au milieu de ce désolant spectacle de destruction massive, les humains, animés de pulsions basiques, se prennent des doses d’irradiation de cheval sans broncher prouvant que l’on a affaire à de vrais héros. Quant au seul sage de ce monde de brutes, japonais comme il se doit, il finit par se sacrifier pour sauver l’humanité et ses compagnons d’infortune.
Le plus triste dans tout ça est de voir la belle Zhang Ziyi venir gâcher son talent monstre dans cette production abrutissante qui ne satisfera que les jeunes enfants qui n’aiment rien tant que de piétiner et casser leurs jouets…