Affiche du film Tout le monde debout
Un chef d’entreprise dragueur, ne reculant devant rien pour arriver à ses fins, se trouve pris à son propre piège. Alors qu’il cherche à séduire une jolie jeune femme en se faisant passer pour un handicapé, il se retrouve en présence de la sœur de cette dernière, véritable paraplégique…
Qui l’eût cru ? Franck Dubosc plus convaincant cinéaste et scénariste qu’humoriste.
C’est ce que démontre Tout le monde debout (titre inspiré par la bourde commise par François Feldman – et d’autres chanteurs après lui – lors d’un Téléthon face à des spectateurs en fauteuils roulants) comédie enlevée qui ne manque pas de qualités et dévoile une facette plus sensible de l’acteur devant et, surtout, derrière la caméra.
Sur un sujet un peu casse-gueule autour du handicap, Franck Dubosc orchestre un film plein d’humour aux dialogues bien écrits (denrée rare dans le cinéma français actuel) qui jamais ne s’apitoie sur le sort des handicapés et préfère rire, avec eux, de leur invalidité ainsi que de l’attitude, condescendante ou embarrassée, dont certains font preuve à leur égard.
Une comédie doublée d’une jolie romance qui fait également la part belle aux actrices. Alexandra Lamy n’a jamais été aussi rayonnante qu’ici et Elsa Zylberstein, véritable révélation comique, épate en secrétaire godiche à la sensibilité à fleur de peau.
Une bonne surprise.