Pendant que Ren en fait des Kylo pour guider vers la voie obscure une Rey de moins en moins nette, l’armée rebelle doit faire face à une décision qui est loin d’être Finn : faire du pauvre Poe le général en chef de la résistance.
Piteux, mais moins calamiteux que Star Wars 8 : Les derniers Jedi, ce troisième volet clôture définitivement, espérons-le, une saga à bout de Force.
Pour faire oublier l’ennui mortel que générait le précédent film, J.J. Abrams évacue toute psychologie et enchaîne, sans temps mort, une suite d’abracadabrantes péripéties qui tentent de donner l’illusion d’une cohésion à une trilogie qui n’a cessé de chercher sa propre identité, à la manière de Ben Solo méchant plus pathétique qu’effrayant.
Un ridicule qui s’insinue ici jusque dans le scénario qui n’en finit pas de tergiverser tout en désamorçant le moindre effet de surprise, histoire de ne décevoir personne.
Il est mort ? / Non, il n’est pas mort.
Il a perdu la mémoire ? / Mais non, une sauvegarde a été faite.
Il a explosé ? / Ah non, c’était une erreur.
Une planète est détruite ? / Pas de panique, les gentils ont réussi à s’échapper.
Résultat, ça ne plaît à personne.
Triste fin de cycle où le cinéaste, sans doute pour s’attirer les grâces des hordes de fans et faire oublier un casting qui n’a jamais vraiment convaincu, convoque le ban et l’arrière-ban des anciens (vivants ou non) de la première trilogie. Leur voix pour certains, leur présence pour d’autres. Le plus triste étant, sans doute, les apparitions aussi anecdotiques qu’ectoplasmiques de Carrie Fisher et le retour un peu « télécloné » d’un personnage que l’on croyait disparu à jamais.
Phénomène commercial n’ayant plus grand-chose à dire depuis une époque lointaine, très lointaine, l’étoile Star Wars, après avoir pâli pendant de nombreuses années, semble sur le point de s’éteindre sur grand écran. Qu’elle repose en paix, avec nos souvenirs de jeunesse, avant que son aura ne soit définitivement ternie par les marchands de soupe.
Hélas, je suis bien d’accord.
Merci pour le commentaire et bonne année. 😉
Bonjour Marco et bonne année 2020, je suis aussi d’accord avec toi. Je me suis arrêtée à la trilogie du début qui était exceptionnelle. Rien ne vaut Harrison Ford dans la 1ère trilogie.
Je n’ai plus trop suivi le reste.
Je te souhaite une longue vie à ton blog si intéressant et tout le meilleur pour toi.
À bientôt,
Silvia
Merci, Silvia. Le grand retour par ici. 😉 Très belle année à toi.
Tu es adorable 🤗. Tu t’es abonné à mon blog. Tu n’étais pas obligé. Merci beaucoup. Bon dimanche😀
Je ne vais pas me mettre à la couture pour autant, hein. 😉
C’est terrible. Je ne suis pas en phase avec ton avis mais, dans flot débordant des reproches et critiques infondés qui se déversent sur « l’ascension de Skywalker » depuis sa sortie, tu as peut-être trouvé la formule la plus honnête pour traduire le mécontentement : « ne décevoir personne. » et « résultat, ça ne plait à personne. »
Bon, ça m’a plu à moi, sans doute étais-je de bonne composition, de bonne humeur pour ces étoiles contrariantes. Encore que, à l’amorce du film, je n’étais pas convaincu. Abrams a réussi à me récupérer, je mets cela sur le talent du metteur en scène.
Nettement moins ennuyeux quand même que l’épisode VIII ou que « l’attaque des clones », moins niais que « la Menace Fantôme » ou que « le Retour du Jedi », je le place comme un épisode de qualité médiane, ce qui n’est pas si déshonorant.
Oui, je comprends aussi ton point de vue. 😉 C’est vrai que J.J. Abrams tente de redresser la barre mais l’épisode 8 s’était tellement perdu qu’il était difficile de lui donner une suite qui redonne foi dans cette trilogie décousue.
J’ai passé un bon moment en regardant ce film, même si certaines aberrations gâchent le plaisir, comme cette chevauchée (à cheval) sur l’aile d’un croiseur… dans l’espace. Mais bon, c’est une erreur qui existait déjà dans les 1ers épisodes, mais en beaucoup plus discrète.
Ton article résume bien ce que je pense des derniers star wars :)!
Merci à toi. 🙂
Ahah, tellement vrai ! Disney a sans doute tué Star Wars.
Déjà que les bons morceaux ne m’ont jamais captivé, imaginez le manque d’entrain que peut provoquer chez moi la sortie de STAR WARS 9 : L’ASCENSION DE SKYWALKER …
Cette série me fait l’effet des collections commencées depuis des décennies que les collectionneurs ont du mal à lâcher malgré la répétition, l’absence d’inventivité, le recyclage permanent, … Car le travail se limite à éculer toujours et toujours le concept, à récurer la casserole alors que la soupe a de moins en moins de goût …
Dysney a acheté une poule aux oeufs d’or déjà vieillissante et n’a aucun talent pour lui donner une seconde vie. Ils feraient mieux de continuer de tondre la bête ou la plumer en repassant les anciens opus jusqu’à l’usure sur leur plateforme …
On ne peut fonder un succès uniquement sur les fans, inconditionnels, qui sont suffisamment motivés pour passer un bon moment, qu’ils peuvent en oublier d’examiner un tant soit peu la qualité d’un nouvel opus de STAR WARS.
Il faut convaincre les passants, les chalands qui passant par là aurait très bien pu aller dans la salle d’à côté mais qu’il faut séduire pourtant pour qu’ils ressortent de là satisfaits et prêts à faire la publicité du film et à revenir voir le prochain …
A la place de cela, Disney croit pouvoir faire tourner la machine à cash sans effort …
Et bien, vous savez quoi ? Ca marche ! Et même très bien ! Mission accomplie pour JJ Abrams, son histoire creuse et ses acteurs inexpressifs : ça fait un carton, les gens se bousculent dans le monde entier, les yeux fermés, depuis le 18 décembre … Les 1,3 milliards de la Reine des neiges est dépassé en recettes et c’est la seule chose qui compte …
La moralité ? Quelle moralité ? Seuls les chiffres ont raison !
Faites de la merde si vous voulez ! Si ça se vend, c’est que c’est bon !