Un riche mégalocon, qui a fait construire dans l’océan pacifique une base de recherches sous-marines high-tech, favorise la fuite des abysses d’un gigantesque mégalodon. Un sauveteur spécialiste des missions de secours par grands fonds est appelé à la rescousse.
Fans des Dents de la mer allez nager ailleurs.
Loin de l’angoissant thriller orchestré par Steven Spielberg, cet En eaux troubles cumule bêtement tous les poncifs du film catastrophe américain.
À savoir :
Un héros traumatisé qui va se remettre à flot dans l’adversité.
Une petite fille en danger.
Des héroïnes à sauver.
Un Asiatique qui va se sacrifier.
Un gros scientifique qui va, forcément, être mangé.
Un noir trouillard mais qui fait, forcément, rigoler.
Un méchant aussi cupide que demeuré.
Des effets visiblement pensés pour la 3D plutôt que pour chercher à effrayer.
Des situations grotesques (qui aurait l’idée d’emmener une fillette en mer à la poursuite du Mégalodon ?) à pleurer.
Une action se déroulant en Asie pour que le public Chinois soit capté.
Et enfin, cerise sur le gâteau et élément incontournable des films catastrophiquement cons, le chien qui s’en sort à la fin sans rien de cassé…
Vous l’aurez compris, dans son genre, En eaux troubles prend l’eau de tous côtés.
Oki je vais passer 🙂 !
Tu peux… 😉
Ah, superbe, la description de la recette du film catastrophe étasunien !
Mais franchement, Marcorèle, il n’était pas nécessaire de vous ennuyer deux heures au ciné juste pour vous confirmer que cette bouse annoncée était conforme à l’annonce …
Dans l’échelle de valeur étasunienne, c’est vrai que le chien est placé très au-dessus du méchant, du noir et de l’asiatique. Le chien est au niveau du héros et de l’enfant, donc il sauve sa peau à la fin de la bouse et tout le monde est content de retourner rassuré dans la vraie vie … CQFD
Rebonsoir, j’ai trouvé la scène assez croquignole où l’on voit les Chinois en train de barboter dans l’eau avec des bouées tandis que le megalodon s’approche et passe en dessous. Et puis rien. Bonne soirée.