Affiche du film Simetierre
Un couple de citadins et leurs deux enfants s’installent à la campagne dans une accueillante bicoque située, d’un côté, au bord d’une route à chauffards et, de l’autre, près d’un lugubre cimetière pour animaux qui, selon les rumeurs, redonne vie à ceux qui y sont enterrés.
Pas la peine d’être devin pour deviner ce qui va se passer. Entre des parents crétins et un vieux voisin abruti qui sympathise avec la fille des nouveaux venus et décide de faire revenir son chat à la vie alors que cela s’était mal passé, autrefois, pour son chien mais qu’il pensait que cette fois se serait différent… Vous voyez le niveau ?
Tous les poncifs de la maison à la campagne sont donc invoqués. De la cave au cimetière en passant par la forêt sinistre. Sans oublier le thème récurrent de l’enfant martyre sacrifié sur l’autel de la folie parentale ou de son égoïsme.
Dans cette adaptation d’un roman de Stephen King, avec lequel le scénario prend quelques libertés pour ne pas trop choquer son public de grands enfants, les deux réalisateurs (oui, ils s’y sont mis à deux !) n’oublient pas de faire de petites références à Cujo et au Shining de Kubrick pour montrer qu’ils ont bien appris la leçon. Peine perdue. Impossible de se passionner, ni de compatir, pour des personnages aux actions aussi bêtes qu’insensées, en dépit du talent des acteurs pour tenter de leur donner un peu d’âme.
Il fallait s’en douter, ramener Simetierre à la vie, pour la seconde fois au cinéma, était une très mauvaise idée.