Affiche du film Terminator Dark Fate
De nos jours, une jeune femme mexicaine devient la cible d’un impitoyable Terminator que rien ne semble être en mesure d’arrêter sauf Grace, soldat du futur génétiquement augmenté, et une certaine Sarah Connor…
Alors que le futur apocalyptique se répète inlassablement, même s’il se trouve à chaque fois modifié du fait des décisions prises par les protagonistes des différentes suites du Terminator de 1985, l’increvable saga cinématographique n’en finit plus, elle aussi, de bégayer en dépit des variations apportées pour tenter de la remettre au goût du jour.
Ce Terminator : Dark Fate ne fait pas exception à la règle même si James Cameron revient aux affaires en tant que producteur (décidant de faire table rase de tous les films qui ont suivi son Terminator 2 : Le jugement dernier) et que Sarah Connor fait son grand retour sous les traits de son actrice d’origine : Linda Hamilton.
Sorte de refonte des deux premiers Terminator destinée à séduire les jeunes générations mais agrémentée de clins d’œil aux fans de la première heure, cette nouvelle aventure se veut dans l’air du temps en donnant la part belle à trois héroïnes qui ne s’en laisse pas compter. Dommage qu’en dépit d’une surprise de taille en début de film, le scénario n’apporte rien de plus que son lot d’ébouriffantes courses poursuites et de combats spectaculaires contre une infatigable machine de guerre. Des scènes d’action toutefois rondement menées par Tim Miller. Tout comme Arnold Schwarzenegger reste, en dépit de son âge, un convaincant T-800 et que le retour de Linda Hamilton, épatante, s’impose comme une évidence. Leurs retrouvailles offrent, d’ailleurs, une porte de sortie plus qu’honorable à une franchise qui, si elle a marqué son époque, a aussi fait son temps.