Affiche du film La malédiction de la dame blanche
A Los Angeles, dans les années 70, une assistance sociale tente de protéger ses enfants contre les assauts de la dame blanche (la Llorona, en version originale), affreux croquemitaine tout mouillé, aux larmes aussi noires que son visage est blême.
La malédiction de la dame blanche ou le film d’horreur élevé au rang de produit industriel par les producteurs de Conjuring, Annabelle et La nonne. De la peur formatée en franchises qui oublient de faire frissonner pour privilégier les effets Grand-Guignols à base de personnages maléfiques dont on n’approfondit pas les motivations, d’ombres inquiétantes, de portes qui claquent, de sursauts intempestifs et de références à l’univers des Warren, les époux parapsychologues : ici, un clin d’œil, aussi anecdotique qu’inutile, à Annabelle, la maléfique poupée en porcelaine.
Reste quelques belles idées – comme l’apparition du spectre à travers un parapluie d’enfant transparent – vite diluées dans un océan de déjà-vu, avec son lot de gamins traqués, de mères courages et d’exorciste bourru mais sympa.
Nul doute que vous passiez un meilleur moment devant une Dame blanche… vanille, chocolat.