Un puceau timoré, un dur bas du front et deux sœurs futées tentent de survivre dans un monde rempli de zombies.
Après le réjouissant Shaun of the dead, vision comico-gore d’une épidémie de zombies en Angleterre, Bienvenue à Zombieland propose la vision américaine de l’évènement (tout aussi décalée et saignante que la version British) mais abordée, cette fois, sous forme d’un road-movie. Un choix discutable qui transforme rapidement le scénario en une sorte de film à sketches plus ou moins drôles. Pourtant, le film fait preuve de trouvailles, comme cette énumération à l’écran des différentes règles de survie que se fixe le personnage de Columbus, incarné par Jesse Eisenberg, pour tenter de sauver sa peau. Et la petite troupe d’acteurs que Ruben Fleisher a réuni pour l’occasion est aussi plaisante que convaincante, d’où émerge la prestation de Woody Harrelson, figure aussi paternelle qu’immature, qui s’amuse à éclater du zombie en les attirant avec l’air du duel au banjo de Délivrance. Sans oublier une mention spéciale pour l’apparition cocasse de Bill Murray dans son propre rôle.
Un joli potentiel sous-exploité par le cinéaste qui finit par faire tourner ses bonnes idées en rond au lieu de chercher à les faire aller de l’avant. Heureusement, même si le film manque parfois de mordant, il n’entame jamais vraiment son capital de sympathie, d’autant qu’il a le bon goût de se clore sur un revigorant tire-pipes grandeur nature dans un parc d’attraction. De quoi, peut-être, se laisser tenter par une « double dose » des aventures de cette famille recomposée au pays des morts vivants.
Je vais aller le voir :), j’ai hâte !
Moi aussi. 😉
Merci pour la critique, mais, si je reconnais mon intérêt pour les acteurs, je suis assez rétif à ce genre de … film. Même drôles, les chasseurs de zombie ont du mal à me dérider.
Et pour ceux qui croient encore aux revenants, allez voir une autopsie, vous serez soignés instantanément …
On se croirait à la foire foraine, tout du long, avec la musique tonitruante destinée à faire monter l’adrénaline … Je passe !