Pris pour un stage au Petitcoin, une start-up qui rend utile l’inutile, Gaston, par sa paresse et ses inventions, va bouleverser la vie de ses collègues de bureau pour le pire et surtout le meilleur.
Après le calamiteux Les aventures de Spirou et Fantasio, la bande dessinée belge cède un autre de ses bijoux de famille aux sirènes du cinéma.
Dans cette adaptation des aventures du personnage emblématique de Franquin rien ne marche. Les célèbres gags de papiers peinent à s’incarner à l’écran et les idées originales sont le plus souvent à chier comme de transformer le Journal de Spirou en une start-up appelée le Petitcoin !!!
Hormis Estéban, convaincant Bertrand Labévue, les acteurs, plutôt lisses, peinent à égaler leurs personnages de papier, sans parler de la mouette et du chat qui n’ont rien de rieurs en images de synthèse.
Le plus triste c’est de voir l’esprit contestataire du célèbre dessinateur belge se diluer dans une production formatée pour la télévision et agrémentée, presque exclusivement, de chansons anglo-saxonnes.
Bref, la gaffe principale c’est d’avoir voulu en faire un film, Rogntudjuuu !
Envoyé de mon iPad
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C’était sûr, et prévisible. Difficile de rendre à l’écran la finesse et le détail des gags du lagaffe. Les personnages de la BD sont tellement typés, et le dessin est déjà en lui-même une bonne part des gags. Un pari difficile à tenir.
J’aime beaucoup trop Franquin et Gaston pour être sûr d’être frustré au désespoir en le voyant sur un écran. Le génie de Franquin est sur le papier, de montrer les émotions par le graphisme comme rarement fait avant et après. Alors, au cinéma, la cause est perdue d’avance … sauf … sauf si c’est Gaston lui-même qui s’installe derrière la caméra !
Merci, Marcorèle !
De rien Gilles. Et merci pour ton commentaire. 😉
J’aime beaucoup trop Franquin et Gaston pour être sûr d’être frustré au désespoir en le voyant sur un écran. Le génie de Franquin est sur le papier, de montrer les émotions par le graphisme comme rarement fait avant et après. Alors, au cinéma, la cause est perdue d’avance … sauf … sauf si c’est Gaston lui-même qui s’installe derrière la caméra !
Merci, Marcorèle !
(Quoi, plagia ?!? 🙂 )
Ouais, un peu facile, GUDULE !
Moi, je suis plutôt d’accord avec Christophe Couët …
Il faut que les producteurs/cinéastes arrêtent de s’emparer d’univers qui sont irréductibles au cinéma au prétexte de faire de l’argent. Nous aurons alors fait un grand pas en avant.
C’est pas gagné… 😉