Un peu mis au rencard par la jeune Bonnie, sa nouvelle propriétaire, Woody le shérif tente de faire contre mauvais fortune bon cœur. Jusqu’à ce qu’un voyage en camping-car vienne tout changer en lui faisant retrouver une amie qu’il croyait perdu à jamais et en lui dévoilant le vaste terrain de jeu qu’est le monde extérieur.
Après une trilogie parfaite dotée d’une formidable conclusion, l’annonce d’un quatrième Toy Story semblait plus opportuniste que vraiment nécessaire. C’était sans compter le talent des studios Pixar qui nous éblouissent une nouvelle fois par la virtuosité de leur animation et, surtout, par la qualité de leur scénario. Un scénario malin qui, non content de nous permettre de renouer avec de vieux amis rencontrés il y a 24 ans (déjà !), nous offre le retour inespéré d’une des protagonistes dont l’absence avait été remarquée dans le troisième opus. Après avoir goûté aux affres de la séparation dans Toy Story 3, Woody et sa petite bande de jouets découvrent les joies, mêlés de craintes, de l’émancipation dans un récit rondement mené capable de vous faire passer du rire aux larmes, entre deux sursauts dans un vieux magasin d’antiquités hanté par d’inquiétantes poupées.
Sous la protection de la bonne étoile du shérif Woody, une nouvelle fois le charme opère pour nous offrir une tétralogie d’exception et un final aussi magnifique qu’émouvant. Les adieux seront-ils, cette fois, définitifs ? Peu importe, Toy Story a définitivement marqué son nom sur nos semelles de grands et de petits gamins.
J’aime baucoup ton billet, très juste et sentimental 😉
Merci. 😉
Oui très jolie critique, qui donne envie d’avoir des petits enfants pour les accompagner au ciné les voir s’émerveiller devant un bon film ou même toute la saga des TOY STORY.
Même sans petits enfants, voilà un film que je vous recommande chaudement Monsieur Poulain. 😉
Avant hier, en allant voir YESTERDAY avec ma fille, nous avons croisé un grand manequin déguisé en Woody le shérif, qui semblait surveiller l’accès aux salles …
Drôle et intelligent, comme tu l’écris très bien, ces jouets ont encore des piles.