Affiche du film L'aventure intérieure
Militaire indiscipliné, le lieutenant Tuck Pendelton se porte volontaire pour une miniaturisation aux commandes d’un submersible de poche afin d’être injecté dans l’organisme d’un lapin.
Mais de redoutables espions industriels s’emparent de la puce qui peut inverser le processus. Pour tenter de sauver Tuck de leurs griffes, un scientifique le propulse dans le corps d’un type, timide et complexé, croisé dans un centre commercial. Tuck va maintenant devoir convaincre son hôte de le sortir de là !
L’homme miniaturisé, une thématique mainte fois abordée au cinéma, notamment par Richard Fleischer dans Le voyage fantastique (1967) auquel Joe Dante rend hommage avec ce périple à l’intérieur d’un corps humain (sans oublier des emprunts opportunistes au Terminator de James Cameron, sorti deux ans auparavant, avec un méchant robotisé bien outillé).
Sauf qu’ici, l’aventure n’est pas simplement qu’intérieure, elle est aussi extérieure puisque l’hôte du héros n’est pas endormi et participe activement au récit, offrant au film une variation « deux en un » au fameux couple mal assorti cher aux comédies d’action américaines des années 80.
Joe Dante gagne en action et en humour ce qu’il perd en dimension poétique et si Dennis Quaid, coincé dans son appareil, n’a pas grand-chose à jouer, Martin Short, plutôt drôle, tire son épingle du jeu, épaulé par des gags qui tiennent bien la route. Quant à Meg Ryan, sa frimousse craquante et son jeu pétillant apportent une touche de fraîcheur fort plaisante.
Saluons également les effets spéciaux qui restent toujours aussi convaincants et cela bien avant l’avènement du numérique. Ils contribuent grandement à l’aspect merveilleux de ce divertissant voyage dans le monde de l’infiniment petit.