Assigné à résidence depuis sa participation à l’affrontement entre les Avengers, Scott Lang (alias Ant-Man) va devoir sortir de sa retraite forcée suite à un rêve laissant penser que la femme de son mentor, le professeur Hank Pym, est toujours en vie…
Bonne nouvelle, le plus petit des héros Marvel continue d’être l’un de ses meilleurs représentants sur grand écran grâce à une suite qui ne se la joue pas petit bras, ni ne s’endort sur ses acquis. Loin de démériter, elle prolonge même astucieusement les bases posées par Ant-Man et, dans une moindre mesure, Captain America : Civil War.
Au lieu de faire une simple copie de sa recette à succès et de miser encore sur les possibilités qu’offrent la taille microscopique de son super-héros, Peyton Reed préfère s’amuser, cette fois, des brusques changements de volume de ses personnages et des objets (immeuble, voitures, salière…) qui les entourent.
Il en profite au passage pour étoffer deux personnages secondaires du premier film qui n’ont plus rien ici de faire-valoir. Evangeline Lilly, aussi efficace que séduisante, apportent une indéniable plus-value dans les scènes d’action désormais effectuées en tandem, tandis que Michael Peña confirme (avec l’hilarante séquence du sérum de vérité) son énorme potentiel comique.
Si les enjeux scénaristiques sont moindres que dans le reste des films de l’univers Marvel, Ant-Man et la guêpe continue malgré tout de creuser avec bonheur le petit sillon qui est le sien, entre humour et émerveillement. Une excellente petite surprise.
Alors, vu la critique de Marcorèle et la bande annonce, je crois que … je ne dissuaderai personne d’y aller.
Et un jour, je le regarderai, en plus petit qu’au ciné, chez moi 🙂
Pas folle, la guêpe !
C’est amusant, cette bande annonce, où les personnages se font un petite joute verbale à grand renfort de geste sur « sixty five », immédiatement traduit en bas par 19 (vu qu’un mètre est plus court qu’un pied, on a compris, mais c’est amusant quand-même).
Bref, c’est tentant même si on n’est pas fou du genre …
Très plaisant effectivement, un film en forme de coffre à jouets comme vous l’avez très bien décrit, et se ménage une petite réflexion sur la notion de cellule familiale.