Affiche du fim Les indestructibles 2
Mis au ban de la société, les super-héros font profil bas. Mais lorsqu’un milliardaire et sa sœur décident de les réhabiliter en filmant leurs exploits, Elastigirl réenfile son costume laissant à son mari le soin de s’occuper de leurs trois enfants.
Monsieur Indestructible aura-t-il assez d’endurance pour faire face à ses super-héros en herbe ? D’autant que le petit dernier, Jack-Jack, révèle des pouvoirs quasiment incontrôlables.
Après une série de films sympathiques mais sans grande inventivité, le retour de Brad Bird – et de ses Indestructibles – redonne du sang neuf à Pixar qui avait perdu de sa superbe depuis son intégration dans le giron de Disney.
Passant avec la même aisance des scènes spectaculaires aux moments plus intimes, le scénario s’amuse à inverser les rôles dévolus au célèbre couple tout en égratignant le machisme ordinaire. Elastigirl devient la femme active sous le feu des projecteurs tandis que son mari se transforme en super-héros de l’ombre cantonné aux rudes tâches du quotidien, de la préparation des repas à l’éducation des enfants. Un travail à plein temps beaucoup plus épuisant que de sauver le monde. Tandis que le méchant, loin d’être mégalomane, tient un discours cohérent pour justifier ses actes : lutter contre la passivité des gens assis devant leurs écrans et tenter de les pousser à reprendre leur vie en main.
Un film d’animation qui donne autant à rire qu’à réfléchir, grâce à ses différents niveaux de lecture, voilà qui a tout de la super réussite.
A un bémol près, toutefois. Que le potentiel comique des différents pouvoirs de Jack-Jack n’ait pas été assez exploité dans un final certes mené tambour battant, mais moins délirant qu’espéré.