Vie et mort de Pablo Escobar, chef Escobarge du cartel de Medellin.
Si vous n’avez pas envie de vous faire Escobaratiner pendant plus de deux heures sur les histoires de coucherie de « l’empereur de la cocaïne », ni envie de vous étendre sur la piètre performance d’une Penelope Cruz jolie mais sans charisme.
Si la prestation de Javier Bardem, aussi gras qu’une Escobaraqueàfrites, ne vous impressionne pas.
Si sa tête de Droopy, sur l’affiche, vous fait plus sourire que frémir.
Si la traque du cruel truand par un Escobarbouze américain à moustache vous laisse aussi froid que les papiers peints en vogue au début des années 80.
Si vous ne supportez pas les Escobaragouinages en anglais avec l’accent espagnol de tous les Colombiens du film.
Et même si vous êtes reconnaissant au réalisateur de ne pas avoir cédé à la Escobarbaque facile ou à un florilège un peu trop appuyé des méthodes Escobarbares utilisées par le criminel et son gang.
Un conseil, Escobarrez-vous de ce film du dimanche soir regardable, mais sans grand intérêt cinématographique.
Ah, dommage ! Ravier Bardem et Penelope Cruz sont pourtant des acteurs du meilleur niveau, et leur alliance est généralement fort réussie !
Alors, nous reverrons plutôt pour la ennième fois Jamon Jamon, en attendant la sortie de « Everybody Knows » (« Todos Lo Saben ») de Asghar Farhadi …
Surtout, allez en Colombie ! Ce pays est fabuleusement beau, les gens y sont d’une gentillesse rare et il y a tant de choses à voir et à découvrir à tous points de vue.
Et oubliez cette image d’insécurité qui colle au Pays. C’est terminé !
Nous sommes impatients d’y retourner, tellement nous avons apprécié cet immense pays enchanteur dont nous n’avons qu’entre-aperçu les merveilles en février dernier.
C’est vrai que la BO n’est pas très engageante. Une épopée violente et des montants en dollars toutes les deux phrases … Bof !
Nous savons qu’Escobar a développé son business mafieux jusqu’à pouvoir proposer de payer la dette publique colombienne pour ne pas être extradé chez ses clients aux USA, et qu’après le démantèlement de son Cartel de Medelin, les FARC ont récupéré le business … On peut lire cette histoire vraie partout et les regards critiques sont toujours bienvenus. Je doute que ce film alimente utilement la réflexion vu le bruit des mitraillettes …
Et comme dirait Coluche à un autre sujet : « Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent pas pour que ça ne se vende plus ! »
Bien dommage…