Affiche du film Les stagiaires
Deux représentants de commerce ayant perdu leur emploi tentent de relancer leur carrière en obtenant un stage chez Google. Entourés de jeunes informaticiens qui n’en veulent, ils vont devoir prouver qu’ils peuvent encore faire partie du rêve américain.
Un an avant La grande aventure Lego, Google transformait un film en un support publicitaire géant pour tenter de convaincre les quelques réfractaires qui préfèrent encore l’écran de leur salle de cinéma à celui de leur ordinateur. Des spectateurs déjà passablement énervés par tous les gogos googlelant sur leur smartphone et éclairant les salles comme des guirlandes sur un sapin au moment de Noël.
Alors même si quelques gags prêtent à sourire, comme cette partie de Quidditch qui vaut son vif d’or, Les stagiaires n’a vraiment rien d’un cadeau, surtout lorsqu’il tente de nous faire croire au second degré de son propos.
A bien y réfléchir, cette séquence d’affrontement sur des balais pourrait être une illustration des ménages que certains acteurs sont obligés de faire pour donner un peu de visibilité à leur carrière et payer leurs factures.
Quand l’humour se met au service d’une multinationale et de ses soi-disant « valeurs », cela ressemble vraiment à une mauvaise blague. Une idée presque aussi cynique que d’utiliser les compétences de stagiaires pour faire le travail d’employés qualifiés. Et ça, ce n’est pas du cinéma…