Affiche du film Paddington 2
Quelle belle surprise.
Loin d’être une suite opportuniste à la petite réussite qu’était Paddington, cette nouvelle aventure de l’ourson au duffle-coat bleu se révèle même supérieure à l’original.
Sans doute parce que la même équipe (réalisateur et acteurs principaux) a pu se reformer et ainsi en garder l’esprit, mais surtout parce qu’elle a su se renouveler.
Paddington s’est totalement intégré au quartier Londonien où vit sa famille d’adoption et le scénario ne se contente plus de jouer sur ses nombreuses gaffes, il les intègre harmonieusement à l’intrigue qui tourne, cette fois, autour d’un livre animé convoité par l’ourson et qu’un acteur sur le déclin a décidé de dérober, causant bien des déboires à notre petit héros.
La mise en scène, beaucoup plus inventive que dans le premier volet, n’hésite pas à jouer de différents supports – mêlant subtilement prises de vue réelles, images numériques et dessins animés – tout en conservant l’univers coloré qui faisait le charme de la première aventure.
Rire et s’amuser – voire verser une petite larme – devant une comédie familiale qui prône la générosité et la gentillesse pour réussir dans la vie, voilà qui change de nombre de niaiseries récentes destinées aux enfants où le cynisme et la facilité le disputent trop souvent à la vulgarité.
Et quand le méchant est campé par un excellent Hugh Grant, cabotin en diable, dans un étonnant numéro d’autodérision (ne manquez pas son show musical pendant le générique de fin) autant dire que le spectacle est au rendez-vous.
Que vous soyez petits ou grands, courez donc voir les nouvelles aventures de cet ourson qui préfère le langage châtié aux comportements mal léchés.
Une comédie pleine de tendresse qui tombe à point nommé pour les fêtes de fin d’année.