Un professeur de lycée possède un étrange pouvoir : il voit les morts.
Un don qui lui coûte régulièrement son poste et joue sur sa santé mentale.
Aussi lorsqu’il découvre que cinq fantômes de lycéens (morts en 1986 dans l’incendie de la bibliothèque du lycée) terrorisent l’établissement où il vient d’être embauché, Modesto entreprend de les aider à gagner l’au-delà en leur faisant passer le bac.
Improbable croisement entre une version adulte du Sixième Sens de M. Night Shyamalan et une transposition fantomatique de Breakfast Club de John Hughes, le film de Javier Ruiz Caldera se joue, avec humour, des poncifs en vogue dans les films pour adolescents américains et fait souvent mouche lorsqu’il s’amuse du contraste entre les mœurs des lycéens des années 80 et ceux des années 2010.
Bien que stéréotypés, les personnages sont convenablement campés et parviennent à surprendre. Du psychanalyste obsédé du « trou de balle » à la concierge du lycée, avide de tous types de possession. Car Cinq fantômes en terminale fait aussi dans la blague grivoise. Mais avec un sens de l’à-propos tout à fait réjouissant qui désamorce la crudité de certaines situations.
Alors même si cette plaisante comédie fantastique espagnole n’est pas destinée aux plus jeunes, il est vraiment étrange qu’elle ne soit pas venue hanter nos salles obscures. Mais il en est, peut-être, des distributeurs comme des morts sur lesquelles s’interroge la directrice du lycée :
– Directrice : Vous pensez qu’ils sont biens ? Je parle des morts.
– Modesto : A priori c’est comme la vie. Y’en a qui sont heureux, d’autres qui sont tristes… Et il y en a qui sont cons aussi.
J’aimerai beaucoup voir Breakfast Club, j’avais beaucoup aimé « Weird Science »(Une créature de rêve).
Bisous à toi et à plus sur nos blogs respectifs!
Un film que je te recommande. 🙂
Rien que la bande annonce de PROMOCION FANTASMA me fatigue, alors on ne risque pas trop de me voir au ciné voir ça …
Peut être que le réalisateur se joue des poncifs en vogue dans les films pour adolescents américains », mais on tourne toujours la même soupe au final, même si la cuillère va dans le sens inverse. Le goût n’est donc pas très éloigné des autres soupes, même si des originalités se sont heureusement glissées dans le film …
J’ai passé un bon moment, même si le film n’entrera pas, effectivement, au panthéon (décousu) du 7ème art.
Il semble pas mal, ce film. J’aime particulièrement les comédies de ce type. Certes, c’est sorti en 2012, mais je pense qu’il vaut la peine d’être visionné pour rire un bon coup.
Mamma mia, ça a l’air sympa, je le note !! 😀
Oui, ça vaut le détour.
je l’ai vue il est vraiment bien!!!
conseillé
Content que nous soyons d’accord. 🙂