De passage dans son ancienne base militaire pour inviter à dîner celle qui lui a succédé, Jack Reacher apprend que sa collègue vient d’être arrêtée pour trahison. Certain de son innocence, il va tout faire pour la sauver et contrecarrer un complot au sein de son ancienne unité.
Autant le Jack Reacher de Christopher McQuarrie était une réussite.
Autant le Jack Reacher : Never Go Back de Edward Zwick est une déception.
Tout ce que le réalisateur de Mission Impossible : Rogue Nation avait initié dans le premier film (à savoir : un mystérieux justicier au comportement imprévisible et un parfait dosage entre suspense haletant, action à l’ancienne et humour décalé) le réalisateur du Dernier samouraï s’emploie à le saboter en se contentant de mettre en valeur sa vedette dans des scènes d’action impersonnelles qui manquent de second degré. A l’exception, peut-être, d’une scène : lorsque la police annonce que Jack Reacher a une quarantaine d’années ! A voir le visage étrangement bouffi et fatigué de Tom Cruise, il est permis d’en rire, sinon d’en douter.
La saga prometteuse finit même par se tirer une balle dans le pied lorsqu’elle donne au héros « solitaire » une partenaire (Cobie Smulders, jolie bagarreuse au jeu plutôt limité) et une adolescente, forcément tête à claques, à gérer.
S’en suivent des situations consternantes et un humour lourdingues tournant autour de la paternité et de la famille (recomposée) digne des plus mauvaises sitcoms.
« Sans concession, sans remords » annonce l’affiche de façon mensongère.
« Sans retour » semble, par contre, bien plus plausible. Surtout au niveau des spectateurs qui risquent de se passer le mot : Jack Reacher : Never Go Watch.

Aïe ! Les « lonesome cowboys » ont désormais besoin de fils à la patte… Signe d’une époque qui ne peut concevoir que difficilement un héros seul… et heureux.
Bien vu ! 😉
J’avais bien apprécié le 1er opus et je comptais aller voir la suite ce weekend. Jusqu’à présent les critiques lues étaient assez positives, c’est bien d’avoir ce contraste. Verdict personnel dans quelques jours.
Dans l’attente de ton avis, alors. 🙂
Globalement je le trouve bien moins bon que le 1er, qui a mon sens était beaucoup plus axé sur l’intrigue policière.
Dans ce numéro deux j’ai eu l’impression de voir un Jason Bourne… et pas le 1er de la série.
Je rejoins l’avis de jmplumauzille, Tom Cruise et son héro était bien plus convaincant quand il était seul.
Pour le côté positif, Cruise est toujours bien à fond dans ses films, on ne peut pas vraiment lui reprocher. J’ai trouvé les scènes plutôt bien faite notamment l’ambiance de la baston dans l’usine de la Nouvelle Orléans (courte mais intense) et j’ai apprécié le coup de téléphone au téléphone quand il est chez lui. Héhéhé
Un film sympa a voir 1 ou 2 fois (quand il fait très moche dehors) mais sans plus
Merci pour ton retour. 😉
Peut-on reprocher à un film de correspondre à ce qu’on pourrait en attendre ?
Non, sans doute !
Donc, je n’irai pas voir ce film, comme prévu !
Il a la dent dure, POULAIN !
Moi, je viens de regarder la bande annonce, et là !! J’ai failli m’étouffer : j’ai cru repérer, un court instant, une expression sur le visage de Tom Cruise ! Mais si, je vous jure ! A croire qu’avec l’âge et à force de fréquenter des acteurs de cinéma, il a appris à bouger les lèvres et les sourcils. En tous cas, c’est un progrès que Marcorèle aurait pu souligner au lieu de brocarder le jeune acteur sur sa quarantaine bien tassée …
Je ne dis pas que ça me motivera suffisamment pour aller voir Tom mettre des baffes accélérées au mixage pendant deux heures, mais ça valait quad-même la peine d’être souligné. Il faut savoir dire ce qui est bien, sans blague, sinon, on finit par passer pour un grincheux ou quelqu’un de mauvaise foi, ce qui ne correspond en rien à notre humeur ou notre personne …
Et côté scénario ? Ha, y’a pas de scénario ! « Bon, alors … Heu. Voilà quoi … » comme dit Coralie dans Secret Story.🙂
Je me contenterai du premier alors :).
Bisous à toi et à plus sur nos blogs respectifs!
Pour celui-ci, ce sera un dimanche soir à la télé.