Après être tombé dans une cuve de produit toxique en essayant d’échapper à Batman, Jack Napier, le bras droit du parrain de Gotham City, est devenu le Joker : un être au teint blanc et aux cheveux verts dont la bouche est figée dans un horrible rictus. Fou et ivre de vengeance, il va prendre la tête de la pègre et s’attaquer à la ville pour affronter de nouveau le sombre justicier.
Pour relancer la carrière de Batman au cinéma, après un galop d’essai kitsch en 1969, le choix de Tim Burton était un pari audacieux mais judicieux. Après Beetlejuice et ses revenants, qui mieux que lui pouvait rendre compte de l’univers sombre du super-héros imaginé par Bob Kane et donner vie à sa galerie de méchants monstrueux mais haut en couleur.
Visuellement le pari est réussi et Tim Burton laisse libre cours à son inspiration gothique et à son goût pour les ambiances nocturnes, bref tout ce qui deviendra par la suite sa marque de fabrique. Gotham City, fascinante mégapole futuriste et Art déco, l’inquiétante forêt menant au repaire du justicier, le clocher gothique de la cathédrale : tous les décors sont une véritable source d’émerveillement et donne au récit des allures de conte sombre.
Malheureusement, la direction d’acteur laisse à désirer.
Plus que Batman (Michael Keaton étrangement fade), c’est le personnage du Joker qui a les faveurs du cinéaste et Jack Nicholson en profite pour s’en donner à cœur joie dans un numéro de cabotinage dont il a le secret. Hélas, son petit numéro finit par tourner à vide, le comédien ne trouvant personne à qui se mesurer.
N’ayant sans doute pas le cœur de couper la prestation de sa vedette, le jeune cinéaste oublie de donner du rythme à son film qui s’étire en longueur à l’image de la séquence du carnaval dans les rues de Gotham City qui n’en finit plus d’en finir (pour passer le plus longtemps possible la chanson interprétée par Prince ?).
Surtout, Tim Burton se révèle être un piètre réalisateur de film d’action quand il s’agit de donner du rythme aux combats qui jalonnent le film. Faiblesse qu’il compense heureusement par une bonne dose d’humour et de second degré.
Habile mélange de l’univers Burtonien et de celui, excentrique et coloré, de la série des années 60, ce Batman porté par la sublime partition de Danny Elfman semble l’ébauche de Batman, le défi qui saura, en multipliant les méchants et en donnant plus de punch aux scènes d’action, donner toutes ses lettres de noblesse cinématographique à l’homme chauve-souris.
J’allais dire que tu étais sévère, mais la fin de ton bulletin m’a rassurée 😉 …. Michael Keaton a toujours été pour moi le « vrai » Bruce Wayne, qui trompe son monde précisément en faisant faible figure.
En effet, « Le Defi » est nettement plus abouti, avec la mise en place de Danny « le Pingouin » DeVIto 😉
…
Ah, oui, je me disais bien que tout ça me faisait penser à quelque chose de profond :
Trois femmes sont en train de parler de leur relation avec leur bonhomme : il y a une fiancée, une maîtresse et une mariée. Je vous passe leur conversation, mais après avoir longuement disserté, elles décident de faire quelque chose pour exciter leur homme et de se rencontrer quelques jours plus tard pour se raconter comment cela s’est passé. Elles s’engagent chacune à tenter la même expérience : attendre leur homme le soir même, vêtue d’un corset genre SM, avec hauts talons, bas résille et masque noirs..
Quelques jours plus tard elles se retrouvent et racontent…
D’abord, la fiancée :
L’autre soir, quand mon fiancé est arrivé à la maison, il m’a trouvée vêtue avec le body de cuir, les hauts talons, le masque; Il m’a regardé avec de grands yeux, m’a dit que je suis la femme de ses rêves, qu’il m’aime et nous avons fait l’amour toute la nuit.
Ensuite, la maîtresse :
Moi aussi j’ai reçu mon amant vêtue de la même façon. Quand il est entré chez moi, il m’a regardée, n’a rien dit, mais nous avons eu une nuit super chaude !!!
Enfin, la femme mariée :
L’autre soir, j’ai envoyé les enfants chez ma mère puis je me suis
habillée aussi en cuir noir : body, hauts talons, masque…Mon mari est rentré du travail, a ouvert la porte et il m’a dit : « Salut Batman, qu’est ce qu’on mange ? »
Evidemment, si ça vexe quelqu’un? n’hésitez pas à échanger l’ordre des trois femmes, même si ça dénature l’histoire …
Mais au fait, il mange quoi, Batman ? Avis aux initiés !