Affiche du film Star Trek Sans Limites
Sollicité pour un sauvetage dans une contrée inexplorée de l’espace, l’équipage de l’USS Enterprise tombe dans un piège…
Après avoir brillamment relancé (avec Star Trek et Star Trek Into Darkness) une série devenue aussi poussiéreuse que ses acteurs, J.J. Abrams a décidé de passer la main pour se consacrer à une galaxie lointaine, très lointaine.
Il a malheureusement eu la mauvaise idée de laisser les clefs du vaisseau à Justin Lin, le tâcheron en charge d’un grand nombre de Fast & Furious. Devant sa caméra, les scènes d’action – trop sombres et filmées avec les pieds – deviennent vite incompréhensibles et se transforment en une exaspérante bouillie visuelle.
Heureusement que les acteurs s’imposent définitivement dans leurs rôles et que le scénario, co-écrit par Simon Pegg, fait preuve de pas mal d’humour tout en renouant avec la mission première de l’équipage : l’exploration de mondes inconnus.
Seule faute de goût, l’utilisation du Rock’n’roll comme d’un medium forcément rebelle capable de détruire une flotte ennemie ! Un cliché qui semble aussi sans limites, même dans ce futur lointain.
Les petits malins du marketing l’ont compris, Star Trek et le Rock’n’roll c’est avant tout « Longue vie et prospérité » pour le tiroir-caisse…