Affiche du film Dernier train pour Busan
Alors qu’un virus se propage à toute allure en Corée du Sud, transformant la population en une horde de zombies déchaînés, les passagers d’un train se démènent pour rester en vie jusqu’au terminus.
Après le train fantôme, voici que nous vient le train zombie. Lancé à pleine vitesse, Dernier Train pour Busan est un spectacle visuellement impressionnant.
Croisement entre World War Z et Snowpiercer, le récit multiplie les morceaux de bravoure face aux ruées de contaminés désarticulés. Des attaques massives d’autant plus saisissantes que, contrairement au film avec Brad Pitt, elles sont le plus souvent effectuées par des cascadeurs plutôt que par des êtres numériques. Une incarnation vraiment bluffante qui fait toute la différence.
Illustration schématique mais plutôt pertinente de nos sociétés capitalistes fonçant à leur perte en se voilant la face (les voyageurs mettent du papier journal sur les portes vitrées des wagons afin d’ignorer les monstres qui se trouvent derrière), le train de Sang-Ho Yeon est un concentré d’humanité égoïste et déboussolée qui doit, si elle veut survivre, retrouver le sens du dialogue, de l’altruisme et du sacrifice.
Une métaphore sombre qui ne manque pas d’humour ni de personnages attachants, même si l’on peut regretter le caractère un peu trop stéréotypé de certains voyageurs et un excès de sentimentalisme larmoyant.
Ne restez pas sur le quai et embarquez pour ce voyage mené à un train d’enfer.

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