Affiche du film Deadpool
Les aventures violentes et caustiques d’un super héros amateur de bagarres, de baise et de blagues, si possible saignantes et scatos. Immortel, l’énergumène peut entièrement régénérer son corps à l’exception de son visage qui semble avoir servi de défouloir à un attendrisseur à viande. Bien décidé à se venger de l’homme qui lui a volé sa gueule à la Ryan Reynolds, Deadpool va croiser le chemin de Colossus des X-Men. Un colosse de métal qui, malgré son nom, n’est pas disposé à lui faire des gâteries.
Après Les gardiens de la galaxie et Ant-Man, les adaptations au cinéma des Marvel Comics franchissent un pas de plus dans le franc déconnage et cela leur va plutôt bien.
Dès le début du film (où producteurs, réalisateur et acteurs en prennent pour leur grade) le ton potache et gentiment impertinent est donné. Un style que Tim Miller parvient à garder de bout en bout, y compris dans les deux scènes qui suivent le générique de fin, grâce à la complicité de son acteur principal Ryan Reynolds : convaincant, même sous le masque, grâce à ses vannes foireuses et sa gestuelle comique.Affiche alternative Deadpool
Prenant régulièrement le spectateur à témoin, Deadpool passe son temps à commenter ses actions et le film. Ce drôle de décalage fait la différence et apporte le piment comique nécessaire à un récit prévisible et balisé du fait de la présentation du personnage.
Des petits défauts auxquels Deadpool 2 devrait facilement remédier s’il persévère sur cette voie loufoque et malpolie. Interdit aux moins de 12 ans, ce film est aussi fortement déconseillé aux personnes hostiles à la vulgarité, aux fans de Colossus et aux Francis ! Les autres devraient trouver de quoi se fendre la gueule.