Mondain le jour et insaisissable cambrioleur la nuit, Sir Charles Lytton – alias le Phantom – a décidé de s’emparer de l’un des plus gros diamants du monde : La panthère rose.
Pour arriver à ses fins, il entreprend de séduire la propriétaire du bijou, la jolie princesse Dala. Mais l’inspecteur Clouseau veille…
Du moins, lorsqu’il n’enchaîne pas les gaffes !
La panthère rose ou l’association inespérée de quatre talents – Blake Edwards, Peter Sellers, Henri Mancini et Fritz Freleng – qui va donner naissance à l’une des plus célèbres sagas comiques de l’histoire du cinéma.
Réalisé par Blake Edwards, dont la mise en scène raffinée avait déjà fait briller Diamants sur canapé, cette élégante comédie policière tournant autour d’un séduisant voleur de bijoux va surtout permettre la rencontre entre le cinéaste et Peter Sellers avec qui il va former l’un des tandems comique les plus efficaces des années 60/70.
En un plan et un gag emblématique de la série, celui de la mappemonde, Edwards impose le jeu physique et l’accent français de celui qui allait devenir son acteur fétiche et commence à exploiter son comique de destruction massive. Au détriment de l’intrigue policière et de la « vraie » star du film, David Niven. D’ailleurs, dès leur première rencontre à l’écran, Sellers/Clouseau ne s’étale-t-il pas sur le brancard de Niven/Lytton en lui volant la vedette ?
Blake Edwards ne s’y trompe pas, qui va jusqu’à poser sa caméra au pied du lit de l’inspecteur pour le regarder faire son numéro.
Ce qui ne l’empêche pas de déployer son art de la mise en scène pendant les fameuses scènes de fêtes dont il a le secret, ainsi que son sens du tempo comique lors des nombreux chassés-croisés qui émaillent le film.
Ceux dans la chambre de Clouseau sont un modèle du genre, de même que la poursuite en voitures finale qui passe et repasse devant un badaud médusé. Évident clin d’œil aux fameuses courses-poursuites du cinéma muet que souligne la musique endiablée du fidèle compositeur d’Edwards : Henry Mancini, l’homme qui a donné son identité musicale à La panthère rose en composant son célèbre thème jazzy. Un générique rendu également inoubliable grâce à la patte de Fritz Freleng qui crée pour l’occasion la célèbre panthère et la fait interagir avec un générique rempli de trouvailles visuelles.
Ajoutez-y les présences pétillantes de Capucine, Claudia Cardinale et Robert Wagner et vous obtenez l’un des bijoux de la comédie américaine, un diamant dont l’éclat ne s’est jamais démenti malgré ses suites multiples et variés, allant du calamiteux au sublime.
Il neige sur le blog, prémices de l’hiver qui s’en vient ?!! merci pour ce commentaire et ce rappel de ce film Marcorèle. Belle journée!
Tout à fait, un blog de fête qui commence le mois par un petit bijou de comédie raffinée. Merci pour ce passage ! 🙂
J’ai vraiment envie de voir ce film depuis longtemps. J’adore les films des années 60, Peter Sellers et c’est bon en ce moment de voir une comédie :).
Tout à fait. Une comédie légère comme des bulles de champagne ! 🙂
J’adore ce film, Blake Edwards et Peter Sellers! C’est un classique du genre aujourd’hui et on ne s’en lasse pas. La musique en fait partie! Inoubliable!
Absolument. J’aime bien revenir aux classiques de temps en temps. 🙂
Superbe ! A voir et à revoir sans modération !