Affiche de Retour vers le futur
1985.
Marty McFly, un lycéen, assiste au premier test d’une voiture à voyager dans le temps inventé par son ami le farfelu docteur Emmett Brown.
Mais une attaque terroriste oblige Marty à s’enfuir avec la machine qui l’expédie en 1955. Il va y faire la connaissance de ses parents et provoquer une série d’incidents aux répercussions dramatiques pour sa famille.
Des catastrophes qu’il va devoir réparer pour pouvoir retourner vers le futur.
Dans la grande lignée des films sur les voyages dans le temps, Retour vers le futur est aussi un amusant clin d’œil à La machine à explorer le temps de George Pal (1960). Tout comme le héros du roman de H.G. Wells, Marty voyage dans le temps sans changer de lieu tandis qu’il provoque une série de paradoxes temporels que le réalisateur à l’intelligence d’aborder sur le ton de l’humour.
Plus qu’un film de science-fiction ou une comédie pour adolescents, Robert Zemeckis compose un film intergénérationnel qui joue autant sur la nostalgie des années 50 que sur l’improbable confrontation de deux générations, au même âge. Succession de trouvailles scénaristiques et de coups de théâtre, la rencontre entre Marty et ses parents se révèle être une inépuisable source de gags.
Le tout mené tambour battant par un étonnant duo, lui aussi intergénérationnel, composé du jeune et fougueux Michael J. Fox (à qui Tom Cruise a piqué les glissades sur les capots d’autos) et du brillamment déjanté Christopher Lloyd.
Un divertissement intelligent qui a su passer l’épreuve du temps pour offrir à chaque nouvelle génération de spectateurs un plaisir… forcément intemporel.