Affiche du film Divergente 2
Jeanine et ses hommes de main ont trouvé une étrange boîte cachée dans la maison des parents de Tris. Elle est censée contenir un message des pères fondateurs de leur société qui pourrait définitivement asseoir l’autorité de la dirigeante des Érudits auprès de toutes les factions. Le problème c’est que seul un Divergent semble être en mesure de l’ouvrir. Jeanine lance donc une chasse à l’homme dont Tris et Quatre, toujours en fuite, sont les premières cibles.
Épisode de transition, avant le final en deux parties, Divergente 2 n’a pas les qualités de réalisation du premier volet de cette saga et se contente de développer, sans trop de zèle, les bases posées par Neil Burger.
Heureusement, ces bases sont solides et permettent au spectateur de suivre avec intérêt les nouvelles péripéties qui attendent Tris et Quatre, toujours parfaitement interprétés par Shailene Woodley et Théo James.
Le périple de nos deux héros permets donc de croiser le clan des Fraternels et celui des Sincères, un peu mis de côté dans Divergente, et d’aborder enfin celui des Sans Faction.
Quant au spectacle, il est principalement assuré par l’environnement virtuel et changeant des simulations qui donne au film des faux airs de Matrix.
Miles Teller, qui a récemment fait des étincelles dans Whiplash, trouve un rôle plus étoffé et ambigu que dans la première partie même si ce sont toujours les femmes qui dominent le casting. Il faut dire que le thème de la mère (aimante, égoïste ou dangereuse) est particulièrement présent ici. Dommage que Robert Schwentke n’ait pas continuité d’exploiter le côté effrayant de Kate Winslet qui perd un peu de son aura maléfique.
Il n’empêche, les films d’action qui font la fête aux rôles féminins sont si rares qu’il serait ridicule de bouder son plaisir devant celui-ci.

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