Affiche du film Hunger Games : La révolte partie 1
Katniss Everdeen a trouvé refuge auprès des rebelles du district 13 qui avaient été soi-disant entièrement annihilés par les troupes du Capitole. Mais ceux-ci n’ont pas réussi à récupérer le piteux Peeta, toujours entre les mains du président Snow.
Pour sauver son ami et redonner espoir à tous les opprimés, Katniss accepte de devenir le symbole de la rébellion.
Il faut, en effet, se révolter contre cette mode Hollywoodienne, lancée avec Harry Potter et les reliques de la mort, qui consiste à tirer deux films du dernier roman d’une série. Surtout, comme c’est le cas pour Hunger Games, s’il n’y a pas matière pour le faire.
Pendant près de deux heures, la fameuse révolte annoncée dans le titre ne fait que gronder tandis que la production se contente d’exploser le budget oignons (la pauvre Katniss chiale à tout bout de champ) et gravats (principal décor du film) pour nous en mettre plein les mirettes. C’est peu, que l’on ait un cœur d’artichaut ou un cœur de pierre.
Certes, il y a toujours une petite critique du pouvoir de l’image et de son utilisation dans la manipulation des masses (après les travers de la télé réalité ce sont ceux de l’information propagande qui sont sommairement abordés) mais cela ne va pas bien loin, d’autant que la psychologie des personnages est toujours aussi sommairement traitée.
La pauvre Jennifer Lawrence alterne regards déterminés et regards mouillés (mention spéciale pour son effroi au sortir d’un cauchemar, aussi risible que la mort de Marion Cotillard dans The Dark Knight Rises), tout en tentant de nous faire croire que son personnage tient enfin à Peeta. Quant aux autres comédiens, ils semblent n’avoir d’existence que par leur apparence : on retient surtout la coiffure et les yeux étranges de Julianne Moore plutôt que sa fade interprétation de la présidente du 13ème district. Et que dire des apparitions du pauvre Philip Seymour Hoffman dont c’est le dernier rôle…
Du moins nous épargne-t-on, pendant une grande partie du film, le jeu Peetayable de Josh Hutcherson.
Avec ce ridicule début de révolte, le geai moqueur s’est bien joué de son public en s’amusant à le laisser sur sa faim.

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